LES CAHIERS DE L'INDUSTRIE ELECTRONIQUE & NUMERIQUE N° 99

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de l’industrie électronique & numérique mars 2015 février 2019> > N°83 N°99

INFORMATIONS COMMERCIALES & TECHNIQUES

Excellence et perspectives industrielles

DOSSIERS >

STARTUPS

Ces startups en question

ÉNERGIE

Batteries : le li-ion n’a pas fini de rugir

COMPOSANTS

EXXELIA : une stratégie de croissance basée sur les marchés de niche


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2 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - février 2019 - n° 99

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Sommaire de l ’ i ndus t r ie é lec t r onique & numér ique

Revue d’informations des entreprises de sous-traitance électronique éditée pour le SNESE (Syndicat National des Entreprises de Sous-traitance Électronique)

6

Informations SNESE

12 DOSSIERS

41 44

• Global Industrie, pour accélérer votre muta

tion vers l’industrie du futur du 5 au 8 mars

2019 à Eurexpo Lyon

• Batteries : le li-ion n’a pas fini de rugir

• Le transfert, l’enjeu de la formation

• Ces startups en question

• Lacroix Group en symbiose avec l’usine

du futur

• EXXELIA : une stratégie de croissance

basée sur les marchés de niche

• Acheter des PCBs en Chine directement au

fabricant ?

• Une ligne de production ERSA

Versaflow 3/45 hautement automatisée

pour la production de pompes intelligentes

42 Fabricants d’électronique 47 Informations commerciales 54 Nouveautés technologiques 58 Offres et demandes d’emplois

RÉDACTION Richard Crétier REPORTERS : Dominique Lemière - Louis Gildas RÉGIE PUBLICITAIRE Franck Rannou D’COM CONSEIL - 7 rue Douric Ar Gueben F 29510 LANDREVARZEC - Tél. : + 33 (0)2 98 50 18 53 L’envoi des textes ou photos impliquent l’accord de leurs auteurs pour une reproduction libre de tous droits. Dépôt légal : février 2019 - ISSN 1774 - 5438 CONCEPTION & RÉALISATION D’COM CONSEIL DIFFUSION Service Abonnements Les Cahiers - 7 rue Douric Ar Gueben F 29510 LANDREVARZEC - Tél. : + 33 (0)2 98 50 18 53 Tarif France 1 an ou 4 numéros : 92 euros Tarif étranger 1 an ou 4 numéros : 129 euros Prix de vente au numéro : 23 euros CRÉDITS PHOTOS Photos de couverture : CREATIVE EURECOM ERSA GMbH Fotolia weeparat1003 FOUCHA MUYARD NANO DIMENSION YAMAHA MOTOR

et de stages

60 Bibliothèque

34

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique -février 2019 - n° 99 - 5


I N F O R M AT I O N S > SNESE

É D I TO

Richard CRETIER Rédacteur en chef

Avec un taux de représentation de 0,05% à Global Industrie 2019, la présence de la filière électronique ne peut qu’augmenter dans les années à venir...

Du 5 au 8 mars se tiendra au parc Eurexpo de Lyon le salon Global Industrie – le salon de toutes les industries. Pour représenter la filière électronique, 37 mousquetaires – 26 entreprises de conception, industrialisation et fabrication de cartes et systèmes électroniques et 11 fournisseurs d’équipements, composants et services ont suivi la volonté fédératrice du SNESE de donner une âme et une image à cette industrie incontournable et omniprésente de toute l’industrie et des biens de consommation les plus divers. C’est peu, alors que l’industrie électronique est en passe de se voir reconnue officiellement par le Centre National de l’Industrie – CNI, dont le Comité Exécutif présidé par Bruno Le Maire siègera à Global Industrie. C’est peu, alors que le Comité Stratégique de Filière annonce que l’industrie Electronique française regroupe 76 000 entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires de 15 Milliards d’euros, 200 000 emplois directs et 150 000 emplois indirects. C’est peu, alors que les fournisseurs de composants – bénéficiaires de 600 millions d’euros d’aides publiques en 2017, sont totalement absents de cette grand-messe de l’industrie française. Restons positifs ! Avec un taux de représentation de 0,05% à Global Industrie 2019, la présence de la filière électronique ne peut qu’augmenter dans les années à venir. Global Industrie sera, à n’en pas douter, un lieu de rencontres privilégiées avec les startups. Au moins avec celles qui sont convaincues que la production madein-France est un atout. Gageons que les autres, celles qui considèrent que l’herbe est plus verte ailleurs, prendront le temps de la réflexion à la lecture des propos de ce créateur de startup dont l’entreprise a fait l’objet fin janvier d’une liquidation judiciaire, qui fait le mea culpa de son échec en

6 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - février 2019 - n° 99

cinq points : 1 – un prototype fonctionnel ne vaut pas une preuve de concept. 2 – la confiance ne remplace pas le contrôle. 3 – il faut savoir gérer une communauté de crowfunding. 4 - il faut avoir une équipe en Chine lorsque l’on y développe un produit. 5 - il faut établir un budget réaliste avec le pire scénario de développement possible. Pire, l’entreprise conseille de ne pas faire confiance aux fournisseurs externes, au risque de ne pas les contrôler. «Par exemple, les microphones. Nous avons choisi de travailler avec un fournisseur de composants majeur. C’était rassurant. Nous pensions que cela ne présenterait aucun risque. Ce n’était pas vrai » déclare le créateur contrit. Tout ça pour ça !!! On pourrait penser qu’avec une année record de levée de fonds en 2018 – 3,6 milliards d’euros en augmentation de 41%, la French Tech fasse l’effort de s’intéresser aux contingences industrielles. Visiblement non.



INFORMATIONS > SNESE BIENVENUE AU SNESE ! Les fabricants d’électronique CEPELEC

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PENURIE DE COMPOSANTS – Le point début février 2019 Le défi de la maîtrise des délais reste, en ce début d’année, le principal challenge des entreprises de fabrication de cartes et systèmes électroniques. Et les indicateurs relevés par le SNESE montrent qu’il sera permanent pour 2019. Pour les OEM, il sera toujours nécessaire de procéder à des ajustements de la conception et du choix des composants et plus encore planifier au plus juste leurs prévisions. Et pour les EMS, il sera primordial de maintenir une communication régulière avec les clients et les fournisseurs et à partager les informations. Les condensateurs céramiques La pénurie de condensateurs céramiques multicouches MLCC reste monnaie courante depuis plus d’un an et il n’est pas certain qu’une amélioration du marché se produira avant 2020. La plupart des fabricants de MLCC annoncent encore des délais

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excessifs, voire dans certains cas des allocations. Le stock qui devient disponible est soumis à des augmentations de prix importantes en raison de l’impossibilité de planifier les commandes d’achat. W… a confirmé sa décision de maintenir la fourniture des capas MLCC de boitiers supérieurs à 0402 (0603/0805/1206/1210/1812) jusqu’en 2023 minimum pour l’industrie électronique Européenne. E…, fabricant français de MLCC a augmenté ses capacités de production. Les mémoires Après plus de deux ans d’incertitude et d’allocation, il semble que le marché des mémoires commence à se redresser lentement, avec des baisses de prix observées sur certains produits NAND et DRAM. Les principaux faits marquants observés sur ce marché en ce début d’année sont les suivants : - I…a publié un avis de fin de vie (EOL) pour les petits produits de signalisation avec un dernier achat possible (LTB) annoncé pour le 31

décembre 2019. - N… reste incertain sur plusieurs lignes de produits, notamment les diodes et les mosfets dans les boîtiers de tailles SOD323, SOT223, SOT23 et SOT232; - R… a également du mal satisfaire la demande. Les délais sont prolongés et l’allocation confirmée sur les produits EMD2, EMD2M, PMDU, PMDUM, TUSH, TUMD2S, UMD2M et USM jusqu’à nouvel ordre. - Les délais de X… sont également de plus en plus longs. Il est donc vital que les acheteurs, ceux des OEM et ceux des EMS, partagent leurs informations de prévision à long terme avec leurs fournisseurs afin de favorise de la continuité de l’approvisionnement. - N …a augmenté de 15% son prix de vente sur certains de ces anciens processeurs F…. 32 bits, mais les délais semblent rester stables. - Il a été rapporté que certains fabricants/fournisseurs de MLCC ont augmenté leurs prix jusqu’à 40% sur les six derniers mois.

LES PCB Les célébrations du Nouvel An chinois verront les usines fermées entre le 31 janvier et le 10 février 2019. Des perturbations sur les délais sont à craindre même au-delà de cette période. Le prix du cuivre a commencé à baisser début décembre, mais il est de nouveau signalé à la hausse, en harmonie avec les prix historiques enregistrés en août 2018. Certains fournisseurs de PCB ont déjà réalisé une analyse du risque Brexit et ont constitué des stocks et mis en œuvre des installations permettant de conserver les PCB nus si les délais de dédouanement liés à l’importation au Royaume-Uni venaient à s’allonger. Retrouvez l’intégralité de cette note d’information (n° 115) dans l’espace Adhérents du site www.snese. com, à la rubrique Notes d’Information.

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Les fabricants d’électronique adhérent au SNESE

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CONNECTIQUE - ELECTRONIQUE - OUTILLAGE

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique -février 2019 - n° 99 - 9


INFORMATIONS > SNESE LE COMBAT CONTRE LES PRATIQUES COMMERCIALES ABUSIVES Le législateur a entrepris de modifier l’article L442-6 du Code de commerce. Cet article vise à sanctionner civilement les pratiques illicites restrictives de concurrence devant les juridictions civiles et commerciales. Le SNESE, en association avec la Commission juridique de la Fieec (Fédération des industries électroniques, électriques et de communication) à participer à la consultation lancée auprès des instances professionnelles. Voici les attentes exprimées, qui ont pour objectif d’établir des principes de loyauté

dans la relation client-fournisseur. Nouvelle rédaction souhaitée : L’article L442-6 du code de commerce I. - Engage la responsabilité de son auteur et l’oblige à réparer le préjudice causé le fait, dans le cadre de la négociation commerciale, de la conclusion ou de l’exécution du contrat, par toute personne exerçant des activités de production, de distribution ou de services : 1° D’obtenir ou de tenter d’obtenir de l’autre partie un avantage ne correspondant à aucune contrepartie ou manifestement disproportionné au regard de la valeur de la contrepartie

consentie. 2° D’obtenir ou de tenter d’obtenir artificiellement un avantage, que ce soit par application rétroactive des conditions commerciales négociées, une globalisation artificielle des chiffres d’affaires ou une demande d’alignement des conditions commerciales dans le cadre de rapprochement à l’achat ; 3° D’obtenir ou de tenter d’obtenir un droit d’accès au référencement directement ou indirectement du fait de l’adhésion obligatoire à une centrale d’achat, de référencement ou une centrale internationale; 4° D’obtenir ou de tenter d’obtenir en cours d’exécution du contrat un avantage

supplémentaire dans le but de maintenir ses marges, les accroître abusivement ou effectuer une protection de stock ; 5° De soumettre ou de tenter de soumettre l’autre partie à des obligations créant un déséquilibre significatif dans les droits et obligations des parties ; 6° De déduire automatiquement des pénalités correspondant au non-respect d’une date de livraison ou à la non-conformité des marchandises, lorsque la dette n’est pas certaine, liquide et exigible, et sans que le Fournisseur n’ait été en mesure de contrôler la réalité du grief correspondant.

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• Les étudiants post bac auront l’opportunité de rencontrer, en petit groupe, et d’échanger à bâtons rompus avec des dirigeant(e)s d’industrie locaux. • Des visites d’usines compléteront le dispositif pour plonger dans la réalité du monde industriel, à la rencontre de toutes celles et de tous ceux qui incarnent un métier et le rendent concret.

grands acteurs institutionnels locaux et les industriels locaux.

à l’international et viser la performance écologique et environnemental - Des entreprises qui produisent en France

Le French Fab Tour est une tournée inédite de 60 dates à travers toute la France. Bpifrance est partenaire de cet événement qui vise à promouvoir l’industrie, susciter des vocations chez les jeunes, proposer des offres d’emploi et co-construire l’industrie de demain. Une tournée pour la jeunesse, l’emploi et la croissance de l’industrie française Un temps dédié à la jeunesse • Les collégiens et lycéens pourront participer à des ateliers ludo-éducatifs et au French Fab Tour Experience (serious game) pour mieux découvrir le monde industriel.

Un temps dédié à l’emploi Dans l’après-midi, un espace géant de « jobdating » aura pour vocation de mettre en relation demandeurs d’emploi et industriels locaux. Dans le même temps, des ateliers seront proposés pour accompagner les candidats dans leur recherche d’emplois. Un temps dédié au développement industriel À partir de 18h00, les entrepreneurs pourront assister à des conférences sur des thèmes variés et concrets : industrie du futur, marque employeur, transformation digitale, etc. Ils pourront ensuite échanger et networker avec des experts, les

10 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - février 2019 - n° 99

60 dates pour le French Fab Tour Le coup d’envoi de la tournée sera donné à Laval, le 15 janvier 2019, suivi par des étapes au Mans (17 janvier 2019), à Cholet (22 janvier 2019) et Saint-Nazaire (25 janvier 2019). Le French Fab Tour, c’est : • 1 village French Fab sur 3 000 m² • 20 expériences autour de l’industrie 4.0 • 2 000 personnes par date • 13 régions visitées • 60 dates Retrouvez toutes les dates et le programme détaillé sur le site de La French Fab. Qui peut adhérer à la French Fab ? - L’ensemble de l’écosystème français de l’industrie, des plus petites aux plus grandes entreprises industrielles ou de services à l’industrie. - Des entreprises qui se projettent dans le futur et s’engagent à croître, innover, se digitaliser, se développer

En rejoignant La French Fab, vous pourrez participer au French Fab Tour et vous accéderez à de nombreux services vous permettant d’optimiser votre visibilité auprès des acteurs du secteur de l’industrie : - la gestion et la diffusion de vos offres d’emploi - l’accès à l’annuaire des membres et au calendrier des événements… Adherez maintenant, c’est gratuit ! : Rendez-vous sur le sitehttps://lafrenchfab.fr/rejoindre –la-franch-fab


Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique -février 2019 - n° 99 - 11


DOSSIER > SALON

Global Industrie, pour accélérer votre mutation vers l’industrie du futur du 5 au 8 mars 2019 à Eurexpo Lyon Une grande première à Lyon Du labo de recherche au service après-vente, l’industrie, fédérée sous la bannière Global Industrie, placée sous le Haut-Patronage de Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République, investit la première région industrielle de France avec le soutien de l’ensemble des institutions et des collectivités publiques. Le succès rencontré par sa première édition, à Paris en 2018, se confirme : Eurexpo fera en effet le plein, sur un territoire où l’identité industrielle est particulièrement remarquable. Global Industrie regroupe quatre rendez-vous professionnels, chacun leader sur son marché : - INDUSTRIE, le salon des technologies et équipements de production - MIDEST, salon référence de tous les savoir-faire en sous-traitance industrielle, de retour à Lyon après 30 ans Et, pour la première fois sur le territoire : - SMART INDUSTRIES, salon

orienté Industrie du futur, regroupant les acteurs de l’industrie connectée, collaborative et efficiente - TOLEXPO, salon du travail des métaux en feuille et en bobine, du tube et des profilés. Les visiteurs y trouveront, en une unité de temps et de lieu, une offre exhaustive et transversale sans précédent : - tout l’écosystème industriel : start-ups, offreurs de produits/solutions, équipementiers, sous-traitants, donneurs d’ordres (Orange, EDF, Engie...), régions... - toute la chaîne de valeur : R&D, conception, production, services, maintenance, formation... - tous les marchés utilisateurs : transports, énergie, agroalimentaire, biens de consommation, chimie, mécanique, défense, métallurgie, sidérurgie… Global Industrie Lyon rassemblera ainsi 2 500 exposants, dont 30 % d’internationaux, sur 110 000 m² et accueillera 45 000 visiteurs, dont 20 % d’étrangers. De nombreuses animations viendront rythmer ces 4

12 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - février 2019 - n° 99

jours, parmi lesquelles : • les Global Industrie Awards dévoilés lors d’une grande soirée le 5 mars • l’Espace Recherche qui réunira une vingtaine de laboratoires, les Centres

Carnot, l’Onera, le Cea Tech… • le Campus de 1 500 m² entièrement dédiés à l’emploi et à la formation • l’Usine connectée, 1 100 m² de plongée immersive au


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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique -février 2019 - n° 99 - 13


DOSSIER > SALON

cœur de l’industrie du futur • les Conférences qui aborderont, sur deux plateaux, les problématiques actuelles de l’industrie Parmi les moments forts, la prochaine réunion du Comité exécutif du CNI, présidée par Bruno Le Maire, s’y déroulera le 5 mars. Le 7 se tiendra également la 5e édition des Etats Généraux de la Robotique. L’électronique au cœur de GLOBAL INDUSTRIE et du MIDEST Un grand Village de l’Industrie électronique sera déployé sur le MIDEST en partenariat avec le SNESE les fabricants d’électronique et services associés. Il sera divisé en deux parties : - La fabrication regroupant des sous-traitants experts de la conception, l’industrialisation et la fabrication de cartes et systèmes électroniques, sur le thème CREEZ ! NOUS FABRIQUONS,

Savoir-Faire qui seront présentées cette année sur GLOBAL INDUSTRIE, une sera entièrement dédiée à l’industrie électronique. Située sur le MIDEST au cœur du Village, elle fera découvrir aux visiteurs un extrait de savoir-faire de différents métiers présents. L’Industrie électronique française se mettra ainsi à l’heure de l’industrie du futur avec la présentation de Symbiose, la première Usine électronique du Futur de Lacroix Electronics, et la DragonFly, une imprimante 3D qui révolutionne la fabrication des circuits imprimés à partir de poudres métalliques, toujours en partenariat avec le SNESE. Et en avant-première mondiale, sera également présenté un équipement de production

- Equipements et services avec des fournisseurs d’équipements de production et prestataires de services pour la fabrication électronique. - Place des savoir-faire : Parmi les deux Places des 14 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - février 2019 - n° 99

d’un médicament à domicile, principalement destiné au traitement de la mucoviscidose. Cette machine est le fruit d’un travail collaboratif entre deux adhérents du SNESE – Créative Eurecom pour la conception du soft et du hard et Crossway Technologies pour la fabrication, DTF médical et Alaxia. L’occasion d’observer les mutations du secteur et les applications spécifiques qu’il propose à certaines filières, de découvrir les toutes dernières avancées technologiques…

La place des Savoir-Faire de l’Industrie Electronique présentera le projet TICIO APROS. Consacré au développement des transactions logistiques numériques

sécurisées, ce projet est porté par le SNESE, TICIO et le pôle de compétitivité I-Trans. Un démonstrateur de la solution SNESE pour la valorisation et la circulation des stocks morts sera à la disposition des visiteurs. Enfin, la place des Savoir Faire sera la scène de la manche française du concours international de brasage manuel, qualificative pour la finale mondiale qui aura lieu à Munich en novembre. Ce concours est organisé par l’IPC et IFTEC avec le concours de nombreux partenaires dont GL Events l’organisateur de Global Industrie. Le concours s’ouvre aux jeunes pousses ! Un concours est en effet organisé pour les lycéens et les étudiants - histiore de leur donner l’occasion de vérifier leur appétence pour la fabrication électronique. Les prizes money de ce concours pour débutant sont assurées par IPC, le SNESE et les Cahiers de l’Industrie Electronique et Numérique.


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DOSSIER > SALON Village de l’Indus Secteur La Fabrication A2E - Stand 6C70 Manuel DA SILVA +33(0)3 84 58 55 19 manuel.da-silva@a2e.fr

PIM INDUSTRIE - stand 6A64

ACEA - Stand 6C70

POLYGONE CAO - Stand 6D74

ACTIA - Stand 6D77

Protoelectronique.com - Stand 6D70

Thierry MOHR +33(0)3 88 09 86 00 t.mohr@acea-ems.com

Olivier DUTHEIL +33(0)5 61 17 68 48 olivier.dutheil@actia.fr

Jean-Marc SAYER +33(0)3 88 58 62 00 jean-marc.sayer@pim-industrie.fr Sylvie BUGNAND +33(0)2 32 54 08 99 sylvie.bugnand@polygone-cao.fr

Christophe TOURBEZ +33(0)6 85 93 53 21 tourbez@protoelectronique.com

ADEX - Stand 6D60 Emmanuel DELAUNAY +33(0)2 99 45 28 35 edelaunay@adex-france.com

SCAELEC - Stand 6C65

ALLIANSYS - Stand 6D71

SECAD - Stand 6D61

Jean-Luc PAUMIER +33(0)6 24 43 92 32 jl.paumier@alliansys.fr

ALTRICS - Stand 6D68 Patrick GUERINEL +33(0)6 52 69 32 35 guerinel@altrics.com

Hervé PIRON +33(0)4 77 59 32 59 h.piron@martin-plastiques.fr fabien MENU +33(0)4 74 76 35 45 fabien.menu@secad.fr

SN SERITECH - Stand 6C71

Bruno TRANCHARD +33(0)2 97 49 44 80 b.tranchard@snseritech.fr

VESTALE - Stand 6E61

SNESE - Stand 6D67

Richard CRETIER +33(0)2 98 55 04 56 info@snese.com

Marielle HERON +33(0)06 43 25 82 76 marielle.heron@vestale.fr

SOUDOTIQUE - Stand 6C61

VILLELEC - Stand 6D71

SUDELEC - Stand 6C60

ZEKATRONIC - stand 6D76 Sébastien BOUTREUX +33(0)6 26 28 13 35 sebastien.boutreux@zekatronic.com

M BLANADET +33(0)1 30 90 64 95 contact@soudotique.com

Patrick FILOUX +33(0)3 88 58 90 50 patrick.filoux@villelec.com

Serge CALMARD +33(0)4 77 50 63 22 direction@sudelec42.com

6 A76

6 C75

Creative Eurecom

SOREEL 6 A74

6 C71 SN SERITECH

GERAL

CANON Bretagne - Stand 6A60

6 C73

IFTEC

Pascal LEGOUT +33(0)2 23 25 53 52 pascal.legout@cb.canon.fr

Concours IPC International du brasage manuel - stand 6C69

Philippe LEONARD +33(0)7 62 12 35 05 philippeLeonard@ipc.org

Créative Eurecom- Stand 6C75

Michel HOUDOU +33(0)2 41 73 18 18 direction@creative.fr

GERAL - Stand 6A74

Christian ARNAUD-GODDET +33(0)4 79 81 61 59 carnaudg@geral.com

IFTEC- Stand 6C73

Pierre-Jean ALBRIEUX +33(0)1 45 47 02 00 pj.albrieux@iftec.fr

JF INDUSTRIES - stand 6A76

Stéphane MAILLARD +33(0)4 71 74 93 30 smaillard@cerv.com

Place des SAVOIR FAIRE

6 C69

Créative Eurecom - Stand 6A70

Pierre-Yves AUBRY +33(0)2 41 73 18 18 pierre-yves.aubry@creative.fr

Concours IPC International

TICIO

de Brasage Manuel

Lacroix Group - Stand 6A70 Laudry CHIRON +33(0)2 40 92 37 99 l.chiron@lacroix-group.com

Nano Dimension - Stand 6A70

Robert EVEN + 972 54 589 3250 robert@nano-di.com

TICIO - Stand 6A70

Michel RAMEZ +33(0)6 07 72 05 56 michel.ramez@ticio.org

MPI - stand 6C65

Hervé PIRON +33(0)4 77 59 32 59 h.piron@martin-plastiques.fr

Pige Electronique - stand 6B59

Pierre BARNAUD +33(0)4 75 83 57 00 pierre.barnaud@pige-electronique.com

16 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - février 2019 - n° 99

Lacroix Electronics

6 A70

Créative Eurecom

Place des SAVOIR-FAIRE

6 A64

PIM

INDUSTRIE

6 A60

NANO DIMENSION

CANON BRETAGNE

SCAELEC MPI 6 B59

PIGE

ELECTRONIQUE

6 C65

6 C61 SOUDOTIQUE


trie Electronique Secteur Equipements & Services ACCELONIX - Stand 6G67

CEPELEC - Stand 6E60

APS - Stand 6F68

CHARVET ELECTRONIQUE - Stand 6F61 DAVUM TMC - Stand 6F60

Jonathan HALL +33(0)02 32 35 64 80 jonathan.hall@accelonix.fr

Samuel ALTOUNIAN +33(0)4 74 99 94 23 samuel.altounian@aps-services.net

Mélissa LANFREY +33(0)4 76 49 00 37 melissa.lanfrey@cepelec.com Magaly BERTHET +33(0)4 38 02 04 00 magaly.berthet@charvet-electronique.com

6 C76

6 D77

ZEKATRONIC

CIMEL

ACTIA

6 E77 MEREM

6 E76

MAATEL

6 C70

ALLIANSYS VILLELEC

6 D71

INGELEC STIP

6 E71

6 D68

6 E67

A2E

SNESE

JF Industries

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique -février 2019 - n° 99 - 17


DOSSIER > ÉNERGIE

Batteries : le li-ion n’a pas fini de rugir

Par Dominique LEMIERE, reporter.

Chimiste et professeur au Collège de France, directeur du réseau de recherches sur les batteries RS2E, Jean-Marie Tarascon est un des acteurs les plus reconnus dans son domaine. Avec lui, les Cahiers ont fait le point sur cet axe de technologie devenu incontournable dans un monde de plus en plus connecté.

La batterie, cœur du monde connecté De quoi stimuler la recherche. La batterie est le cœur du monde connecté, et l’essor des appareils électroniques portables du type tablette tactile, téléphone mobile intelligent ou ordinateur portable a permis Crédit photo : Fotolia / weeparat1003

La révolution d’Elon Musk Jean-Marie Tarascon est formel : la révolution dans le monde des batteries a été initiée par Elon Musk et son entreprise Tesla. Musk, considéré comme mégalomane pour certains, visionnaire pour d’autres

a annoncé être en mesure de fabriquer, dès 2020, dans son usine Gigafactory, plus de batteries lithium-ion qu’il ne s’en produit dans le monde actuellement. Bien que ces batteries, très médiatisées, soient basées sur une technologie NC-A (A pour aluminium) « qui n’a rien de révolutionnaire » aux yeux de Jean-Marie Tarascon, cette annonce a pourtant eu pour effet de déstabiliser le marché des batteries. Selon une projection d’Avicenne Energy, le prix des batteries, aujourd’hui aux environs de 350 $ du kilowattheure, pourrait descendre aux alentours de 100 $ en 2025.

18 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - février 2019 - n° 99

Les batteries ayant consommé à ce jour 31% du lithium disponible, peut-on craindre une pénurie ? Ce n’est pas l’avis de Jean-Marie Tarascon, qui prévient contre des inquiétudes « exagérées », au regard du développement du recyclage... de changer les habitudes de vie et de travail des utilisateurs. Mais l’enjeu le plus important, réside dans les véhicules hybrides et électriques, dont l’alpha et l’oméga se résument à la maîtrise du stockage de l’énergie. Du fait de sa haute densité énergétique, la technologie des cellules électrochimiques qui s’est imposée est le lithium ionisé. Et pour le chercheur « dans le siècle présent, il n’y aura aucune technologie qui pourra détrôner le Li-ion pour les

véhicules électriques. Le Li-ion est très performant, son coût a baissé d’un facteur 10 en 10 ans. Il est extrêmement difficile de mettre au point une technologie qui produise de l’énergie dans un volume restreint, la contrainte la plus essentielle pour les nouveaux véhicules non-polluants. » Comment fonctionne une batterie Li-ion ? : « La batterie est un dispositif électrochimique qui stocke de l’énergie sous forme chimique, et qui la restitue en électricité sur demande. Il y a une grande variété de batteries, mais elles ont un dénominateur commun, celui d’être composées de 2 électrodes (positive et négative) immergées dans un électrolyte qui assure les échanges ioniques et non électroniques afin de maintenir la neutralité électrique. La batterie produit de l’énergie grâce à 2 réactions d’oxydoréduction fonctionnant en tandem à l’électrode positive et à l’électrode négative. La nature chimique des couples d’oxydoréduction détermine le potentiel, exprimé en volts, de la batterie » explique Jean-Marie Tarascon. « Cette technologie est à ce jour, toujours la plus performante en termes de densité d’énergie, et est liée aux propriétés même du lithium : c’est le métal qui expulse le plus facilement son électron,


ce qui favorise les potentiels élevés, tout en étant le plus léger des métaux. C’est un processus beaucoup plus doux en termes chimiques, si l’on compare aux batteries au plomb ». Y a-t-il des perspectives d’augmentation substantielle de la capacité des batteries ? Jean-Marie Tarascon considère que la loi de Moore n’existe pas dans le domaine des batteries, où les progrès sont incrémentaux. Pour le lithium, « élément inespéré », il fallu 25 ans de recherches pour doubler la puissance. Aujourd’hui, on est arrivé à 240 Wh/kg. La limite, pour le chimiste, ce sont les matériaux d’électrodes, mais en 2020, les performances seront très probablement augmentées dans cette technologie. Lithium-air : pas à l’ordre du jour On a beaucoup parlé du Lithium-Air. Mais pour le chercheur, cette technologie n’est pas à l’ordre du jour. « Le lithium air a suscité un mouvement considérable il y a 6 ou 7 ans par le biais de Renault, Toyota … Tout ça était de la polémique et de la communication, et les performances de ces batteries ont été survendues. Après 5 ou 6 ans, la plupart des laboratoires ou compagnies qui avaient fait des efforts pour pousser cette technologie ont abandonné. En théorie, ces batteries devaient fournir 15 fois plus d’énergie que les batteries Li-ion. Mais ce système ne verra pas le jour, car il combine 2 échecs de ces dernières années : d’un côté, une électrode à oxygène (qui a été le cauchemar de la pile à combustible en raison de

l’émergence de la batterie dite « tout solide », sur laquelle les chercheurs planchent depuis très longtemps. Il y a eu des progrès considérables au niveau des matériaux mais au final, la difficulté reste la même : comment résoudre les problèmes d’interface Technologies « tout solide » : entre l’électrolyte négapas encore au point mais tive et l’électrode lithium. … Ces 2 matériaux changent Jean-Marie Tarascon fait de volume, « respirent » davantage confiance à lorsqu’ils fonctionnent, et problèmes de surtension) et de l’autre, une électrode de lithium impossible à sécuriser. Au fur et à mesure des cycles, des dendrites de lithium poussent sur l’électrode, conduisant à une explosion si ces dentrites touchent l’autre électrode ».

durant cette respiration, il ne doit pas y avoir décollement. Pour cette technologie, c’est le nerf de la guerre. Mais elle dispose d’un véritable potentiel si l’on arrive à dépasser ce problème. C’est un enjeu considérable et si on y réussit, il y a un gain d’énergie à la clé. Mais tout cela est encore largement dans le domaine des « si »… »

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DOSSIER > ÉNERGIE

L’intégration des batteries dans les applications électroniques : l’intelligence pour dompter l’énergie Comme le dit plaisamment un thésard : « la batterie est comme un animal sauvage et imprévisible que le BMS sert à apprivoiser ». Le BMS est un système intelligent de pilotage de la batterie, censé prévenir les emballements thermiques en évitant les surcharges en arrêtant ou en atténuant les courts-circuits provoqués par les chocs ou les défauts de fabrication. On dit qu’il rend « indolore » la batterie. En outre, ce système permet d’améliorer la durée de vie et l’autonomie d’une batterie, c’en est l’élément clé. » Pour Jean-Marie Tarascon, le BMS est la « dernière touche », la partie électronique vitale, car « les batteries sont assemblées en série. Mais il faut contrôler les potentiels de charge, ce qu’on sait très bien faire, comme la mise au point de l’emballage thermique ». Le problème, selon lui, est la lutte féroce pour un meilleur positionnement en termes de prix que le concurrent, et de là, « risquer de jouer avec le feu », comme l’a montré l’exemple de Samsung avec le Galaxy 7. En compétition avec Apple,

désireux de donner plus de valeur ajoutée à son Smartphone par un surcroit d’autonomie, Samsung a choisi de réduire l’épaisseur du séparateur entre l’anode et la cathode, avec une taille critique portant des risques de dendrites qui transpercent le séparateur. C’est ce qui s’est passé pour les Smartphones du constructeur coréen, dont certains ont explosé … » Le recyclage pour pallier les risques de pénurie des métaux rares Les batteries ayant consommé à ce jour 31% du lithium disponible, peuton craindre une pénurie ? Ce n’est pas l’avis de JeanMarie Tarascon, qui prévient contre des inquiétudes « exagérées », au regard du développement du recyclage. Le chercheur est également très sensible aux problèmes géopolitiques, qui concernent aussi de façon cruciale le cobalt, et assure que des efforts énormes sont déployés dans la recherche pour développer des matériaux d’électrode pouvant se substituer à ce minerai. D’ores et déjà, le recyclage du cobalt est considéré moins coûteux que son extraction. Pour le lithium, le recyclage

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des batteries s’inscrit déjà comme un marché futur à haut potentiel. On peut citer Renault qui a développé un partenariat avec Bouygues Energies & Services avec un système utilisant des batteries de véhicules électriques qui stocke l’électricité produite par les 25 000 m² de panneaux photovoltaïques du site de Challenger (site de Bouygues Construction). Tesla s’est pour sa part tourné vers le sidérurgiste belge Unicore pour récupérer dans un premier temps les composants électriques de ses batteries. Ensuite, Unicore extrait par fonderie 2 matériaux du reste de la batterie : de l’oxyde de cobalt lithium, et un résidu contenant du lithium. Le premier est précieux, il est recyclé dans de nouvelles batteries de Tesla, et le résidu ultime est réutilisé dans la fabrication de ciment. Ainsi, l’ensemble de la batterie est recyclé suivant un processus rentable économiquement. Jean-Marie Tarascon souligne que la réglementation européenne ne prévoit aujourd’hui qu’un recyclage de 60 % du poids total de la batterie. Un handicap pour extraire du lithium, métal extrêmement léger, ce qui entraîne une collecte faible. Un programme européen pour une seconde vie des batteries Les batteries sont potentiellement recyclables dans des applications moins gourmandes en termes de puissance, comme le solaire ou l’éolien. « C’est un sujet au centre de discussions au niveau de la France et des pays européens : comment mettre en place un programme autour de

cette thématique : comment ajouter de l’intelligence à la batterie pour connaître son état de santé et augmenter sa traçabilité ? On maîtrise désormais bien la chimie des batteries au lithium, et l’on cherche à obtenir aujourd’hui davantage de connaissance de ses paramètres internes. Le but est de mesurer la vétusté d’une batterie installée sur un véhicule électrique par exemple et comment l’affecter, pour la fin de sa vie, au fonctionnement d’un autre produit... L’avenir de la batterie : l’autoréparation ? Dans les laboratoires de recherche, l’axe du futur pourrait bien être le contrôle de l’état des batteries, avec une visée qui dépasse les critères de recyclage. « C’est indispensable pour anticiper une prolongation de leur vie et l’augmentation de leur fiabilité. Il est envisageable qu’une batterie puisse posséder 3 sorties, un pôle +, un pôle - et une sortie supplémentaire destinée à l’analyse du contrôle des paramètres. Il nous appartiendra ensuite de développer des méthodes d’autoréparation, copiées sur celles de la médecine, en injectant par exemple des molécules qui agiraient localement sur la batterie. Maintenant que les matériaux sont identifiés, la compréhension fine des mécanismes de transfert des charges électriques et du transport de matière, c’est-à-dire l’électrochimie, devrait jouer un rôle primordial à l’avenir. »


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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique -février 2019 - n° 99 - 21


DOSSIER > FORMATION

Le transfert, l’enjeu de la formation Par Dominique SEGURA, société LATEM www.atelier-du-futur.fr Une des questions qui se pose avec de plus en plus d’acuité, tant dans le monde de l’entreprise que des institutionnels et des formateurs, est celle de l’efficacité de la formation. Etant donné l’enjeu de la formation pour l’évolution des pratiques dans le cadre de l’usine du futur et donc les sommes de plus en plus importantes consacrées chaque année, il est logique de s’intéresser à la justification des dépenses de formation par rapport aux bénéfices susceptibles d’être engrangés. La réforme de la formation professionnelle modifie les équilibres précédents de financement et va intensifier cette recherche de retour sur investissement. La formation doit dorénavant davantage être considérée comme un réel investissement dont on attend un bénéfice ultérieur, c’est-à-dire un retour sur investissement. Entre des droits individuels dont le retour sur investissement se mesurera en employabilité (interne ou externe) et des enjeux collectifs de changements de pratiques, il va falloir naviguer sur des enjeux de retours d’investissements différents. La notion centrale qui

vient justifier la formation est celle du transfert de savoirs dans les situations de travail pour des actions avec compétences. Le transfert des acquis permet de faire se rejoindre les deux enjeux de la formation : le développement professionnel des individus et la performance de l’entreprise. Un système de formation en demande de rénovation Il n’aura échappé à personne que le système français de la formation professionnelle, dans un contexte de chômage massif, a ancré ses objectifs nationaux sur l’employabilité externe, et non pas vers les situations de travail. La faute peutêtre à un discours sur les compétences générales qui permettraient de changer plusieurs fois d’emploi au cours d’une carrière et qui aurait conduit à davantage de formation générale et moins de formation professionnelle. Le SNESE a plusieurs fois pu déplorer le fait que la formation dans l’électronique avait été abandonnée, laissant aux entreprises le soin de former sans le soutien du système de formation des professionnels qui étaient auparavant préparés par la formation initiale.

22 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - février 2019 - n° 99

Pour faciliter les mobilités, nous avons éloigné les dispositifs de formation des situations de travail et donc de leur aptitude à être transférables concrètement...

A force de se focaliser sur la formation comme un moyen d’accéder à l’emploi tout au long de sa vie, nous avons orienté les actions de formation vers davantage de transversalité et vers des définitions socles valables dans une pluralité de situation. Cela prépare moins à un emploi tout de suite. Pour faciliter les mobilités, nous avons éloigné les dispositifs de formation des situations de travail et donc de leur aptitude à être transférables concrètement. Pour faire simple, en privilégiant par la logique du diplôme, la formation initiale à la formation continue, nous avons choisi le temps long des

possibilités de transferts d’une expérience d’emploi vers d’autres d’expériences d’emplois plutôt que le temps court des transferts immédiats dans l’expérience des situations de travail. En France, en formation, mieux vaut deux tu l’auras qu’un tiens. Cet axe de la formation comme moyen de construire son employabilité au long cours s’est petit à petit diffusé dans le système de la formation continue car le sésame de la progression dans l’emploi des conventions collectives reste le diplôme. Ceci génère deux gros travers. Le premier travers est qu’en privilégiant le diplôme et ses savoirs généraux, nous engendrons un différentiel d’accès aux dispositifs d’apprentissage et de développement des compétences, parce que les plus diplômés ont plus d’appétence pour ce type de formation où ils ont réussi. Il y a évidemment d’autres raisons mais il ne faut pas sous-estimer celle-ci. Le deuxième travers est que ceux qui ne sont pas diplômés ont moins d’appétences pour entrer dans des parcours de formations formalisées car elles ne correspondent pas à leurs attentes. Ils attendent des formations davantage


ancrées dans leurs expériences de situation de travail. Cela ne veut pas dire, qu’une fois entrés dans des dispositifs d’apprentissage, ils ne s’investiraient pas dans des formations formelles comme le suggère les comparaisons internationales de l’OCDE. Les pays où l’accès aux formations non formelles et informelles est habituel connaissent

des accès aux formations formelles plus élevés. Les formations moins formelles peuvent être des véhicules vers des formations formelles. Pour résoudre en partie le problème de l’accès différencié à la formation, la réforme actuelle donne aux salariés le pouvoir de devenir stratège de leurs parcours professionnels grâce

à des « droits » à formation capitalisables et utilisables tout au long de leur vie. Des droits « partagés » donneront des accès partagés à la formation. Ceci ne sera vrai que si par ailleurs les modalités d’apprentissage s’enrichissent de modalités plus ancrées dans les situations de travail.

L’AFEST, une nouvelle orientation du transfert promue par la loi Avenir professionnel. La réforme de la formation professionnelle vise à développer des formations en situation de travail qui permettent de faciliter le transfert de l’apprentissage dans les situations de travail. A force de monter en généralité, les formations se sont en

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique -février 2019 - n° 99 - 23


DOSSIER > FORMATION effet « en moyenne » comme désincarnées des situations de travail. Le transfert est censé être facilité ici par une proximité avec les situations de travail. La présentation de l’expérimentation « Action de formation en situation de travail » est claire. L’expérimentation visait à impulser une dynamique. Elle doit s’entendre comme une première étape dans un processus à moyen terme cherchant à : • Créer un contexte accueillant pour que demain cette modalité de formation – qui n’a pas vocation à concurrencer ou se substituer aux autres supports de formation mais plutôt à venir enrichir la palette des formats disponibles - puisse se développer à plus grande échelle ; (…) Sachant que : • D’une part, les salariés des TPE PME, a fortiori les moins qualifiés, accèdent peu au stage et donc à la formation. • D’autre part, cette situation coexiste avec de nombreuses situations d’apprentissage « sur le tas », mais

que celles-ci, faute de formalisation, ne sont pas toujours efficaces, ni éligibles aux fonds mutualisés. L’ANACT, rapporteuse du rapport, conclue que l’action de formation en situation de travail montre sa pertinence en particulier pour des compétences non disponibles immédiatement sur le marché du travail ou pour des compétences que les formations plus « classiques » ne permettent pas de développer. Les entreprises apprécient l’opérationnalité de cette modalité et les salariés bénéficiaires de son utilité immédiate dans leur travail ainsi qu’une forme d’apprentissage non scolaire. L’action de formation en situation de travail, les conditions qui facilitent le transfert Pour les auteurs du rapport AFEST, il ressort de l’expérimentation que le cœur de l’AFEST est constitué par une alternance de deux séquences : une mise en situation de travail organisée à des fins d’apprentissage, et une séquence en rupture avec le cours de l’activité productive – dite

réflexive – pour renforcer ces apprentissages. C’est à ces conditions (préparation en amont, mobilisation des acteurs, aménagements organisationnels et managériaux, droit à l’essai, formalisation...), que l’AFEST fait la preuve de son efficacité, notamment pour un public qui accède peu à la formation professionnelle. L’AFEST se distingue de la formation sur le tas car c’est une action organisée en vue de l’obtention d’un résultat, le développement des compétences. Très pratiquement 3 types de transferts cohérents entre eux. Lorsque j’ai choisi de me consacrer au développement des compétences plutôt qu’à une direction des ressources humaines, j’ai décidé de travailler sérieusement à développer des outils qui me manquaient lorsque j’avais piloté le centre de formation interne du groupe auquel j’appartenais. La première brique de ma méthode d’intervention a été de tisser le lien entre les savoirs généraux et les

savoirs de l’expérience concrète, des situations de travail. Cette brique repose sur une description des compétences en situation de travail qui permet d’expliciter les objectifs pédagogiques et la conduite du changement à opérer. A partir de travaux théoriques solides mais en les simplifiant pour les sortir de l’ornière de la recherche et les rendre opérationnels dans l’atelier, j’accompagne les équipes à apprendre à décrire leurs compétences en situation de travail. Une compétence se dévoile toujours 1) dans une suite d’actions organisées 2) en vue d’un résultat, 3 ) guidées par une situation et 4) des savoirs qu’on transfert dans l’action. Je préfère la notion de savoirs investis dans l’action car cela souligne davantage le coté non automatique du transfert et l’importance de l’engagement humain. La deuxième brique de ma méthode d’intervention est en adéquation avec les principes de l’AFEST. Elle repose sur le cycle de l’expérience de KOLB qui synthétise la dynamique de l’apprentissage. Apprendre de l’expérience, c’est faire, puis analyser ce qu’on a fait et ses résultats en vue d’en tirer des enseignements (généraliser) pour pouvoir transférer ses acquis dans d’autres expériences similaires ou proches. Pour l’apprenant, le savoir ne se trouve ni dans les livres ni dans l’expérience du formateur, mais dans sa propre capacité à interpréter et réinterpréter, en ses propres termes, le sens d’une expérience. La troisième brique de la méthode repose sur les facteurs du développe-

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ment des compétences qui peuvent être des formations (y compris e learning) mais aussi des échanges entre pairs et les expériences personnelles. C’est cette combinaison entre ces trois facteurs qu’il faut faire parler ensemble qui favorise l’émergence de l’apprentissage. En fonction des domaines de développement des compétences visées, le travail d’ingénierie d’apprentissage Focus Une formation AFEST dans la cobotique Un espace problème nécessite une situation de départ, une situation-objectif d’arrivée, un ensemble d’actions à mener dans l’espace entre le départ et l’arrivée. Le choix et l’organisation de ces actions en séquence. L’espace de situation de départ pourrait, par exemple, être le poste de travail d’un opérateur d’assemblage ou de câblage traditionnel avec des tâches explicitées. Dans le cadre d’une situation problème devant l’amener à travailler avec un cobot, il est nécessaire de développer ses compétences en situation de travail. Comment l’opérateur va-til ré-organiser ses actions avec un cobot pour être performant ? L’étendue du développement des compétences visées va dépendre de l’usage que l’entreprise va faire du cobot (cf schéma). Dans une optique de robotique industrielle on peut schématiser 4 types de coopération entre l’homme et le cobot. Leurs actions peuvent être indépen-

vise à créer des agencements pertinents de dispositifs pour favoriser le développement des compétences dans une organisation qui devient « apprenante ». Conclusion A part quelques structures ayant leurs propres centres de formation et qui n’auront qu’à adapter leurs propres pratiques aux enjeux de la pédagogie et traçabilité de l’AFEST, les entreprises de dantes, synchronisées, simultanées sur la même pièce ou bien assistées et effectuant le même procédé sur la même pièce. Il y a évidemment des besoins de compétences différentes entre les différentes configurations. L’étendue de la formation va dépendre de la richesse des situations différentes expérimentées dans l’entreprise et va impacter les compétences à viser et les retours réflexifs permettant de faire des expérimentations un véhicule de développement des compétences. Les exigences des 3 classes suivantes de capacités des agents hommes machines seront différentes suivant les configurations : - le savoir-faire propre à l’agent qu’il soit hommesmachines, - le savoir coopérer, - le besoin de coopérer, Ces besoins dépendront

l’électronique sont peu organisées en entreprises apprenantes. L’un des enjeux de la filière est de construire des guides « compagnons » appuyant la démarche AFEST comme ont su le faire les entreprises d’électronique du QUEBEC pour faciliter l’accès à des formations moins formalisées qui développeront des dynamiques d’apprentissage individuelle et collectives. de la complexité des savoir faire à intégrer dans le système, mais aussi du choix d’organisation plus large. Les cobots serontils affectés à un poste d’opérateur ou implémentés en îlots permettant des configurations plus riches ? Evidemment, ces configurations impactent le besoin en compétences des opérateurs et des fonctions supports. Entre un opérateur qui suivra une consigne en étant cadré par le rythme d’un cobot programmé par un service méthode, et une équipe d’opérateurs autonomes sur un îlot et choisissant les 4 organisations possibles en fonction de la nature des produits de leurs îlots et de la variabilité des besoins dans le temps, nécessitant une plasticité des interventions qui impose des connaissances de gestion et des capacités à gérer

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des variétés de systèmes de travail, les besoins en compétences ne sont pas les mêmes. L’évolution des compétences dépendra aussi du fonctionnement de départ de l’entreprise. La situation problème doit être intégrée dans son contexte organisationnel. On ne voit pas comment on pourra y arriver autrement que par de la formation en situation de travail avec des objectifs d’apprentissage et des activités d’expérimentation, les réussites et les échecs permettant de « tirer des enseignements » pour les futures expérimentations. L’AFEST devra intégrer cette dynamique par pallier de l’apprentissage, dans une logique de « toutes choses égales par ailleurs » tout en visant un objectif d’organisation potentiellement disruptif.

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DOSSIER > STARTUPS

Ces startups en question Par Louis GILDAS, reporter.

Startup... ou en français « entreprise qui démarre », un effet de mode ou une nouvelle civilisation qui s’annonce ? Derrière ce vocable, apparu dans les ultimes années de la derrière décennie du siècle précédent, s’ébauche un nouveau paradigme du monde entrepreneurial. Mais de quoi s’agit-il lorsque l’on parle de startup ? Dans un interview dans le mensuel Capital Patrick Fridenson, historien des entreprises et directeur d’études à l’Ehess (Ecole des hautes études en sciences sociales) déclare « pour obtenir le label startup, ce n’est ni l’âge, ni la taille, ni le secteur d’activité qui font d’une entreprise une startup, mais les trois conditions suivantes : 1) la perspective d’une forte croissance, 2) l’usage d’une technologie nouvelle et 3) le besoin d’un financement massif par des levées de fonds. Trois éléments incontournables donc et auxquels on pourrait ajouter : des risques difficiles à évaluer et une organisation dont un management, eux aussi innovants, certains nomment cela la « coolitude », ce qui dans leur bouche n’est pas obligatoirement un compliment. En France, on y croit... aux startups à l’instar du Président de la République qui souhaite voir le pays se tourner vers l’avenir dans l’innovation

à tout crin et devenir une « startup nation. » Le projet ambitieux avec, en clé de voûte, le numérique. Et l’on parle de « French Tech », un label qui vise notamment à donner une identité visuelle forte aux startups françaises et de favoriser l’échange entre elles. L’écosystème startups serait donc, la panacée universelle, le deus ex machina qui arrive pour résoudre tous les problèmes qu’ils soient économiques et même institutionnels. C’est la quatrième révolution industrielle dit-on et force est de le reconnaitre, la numérisation de notre société, sans jeu de mot, est bien en marche. La numérisation, c’est bien de cela qu’il s’agit et pour ce qui en est de nos temps actuels, nous n’en voyons sans doute que les prémices. La précédente révolution industrielle, la troisième, née de 1968, annonciatrice de cette quatrième, connut une période de gestation relativement longue, à tout le moins en comparaison de l’immédiateté de notre monde actuel, et elle fit connaitre ses effets au tout début des années 2000. Quatrième révolution industrielle On voulait briser le système fordisme de la production industrielle. C’est loin d’être gagné ! Mais à côté de ce projet ambitieux, beaucoup de choses se sont installées, on a vu notamment la quasi généralisation de l’informatique dans la vie

26 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - février 2019 - n° 99

Le startuper achète des modules électroniques, les met bout à bout et ça marche ! Comme au bon vieux temps du petit chimiste ou du petit radio amateur. Ces cartes, à l’origine, ont été conçues pour fabriquer des maquettes et non pas pour être utilisées vingtquatre heures sur vingt-quatre, et par tous les temps. C’est un courant de pensée qui veut simplifier les choses à l’extrême et qui fait croire que l’électronique n’est plus un métier... quotidienne, qui fut d’une certaine manière initiée par le minitel. Un virage relativement sociétal. Puis, si

l’on en croit les experts, la quatrième révolution industrielle, née directement de la précédente, est beaucoup plus individualiste ou plus exactement, tendant, allant vers l’individualisme avec en corollaire la solitude et la désertification des campagnes par les services publics. La France à deux vitesses. Mais laissons là ces considérations philosophiques pour aborder le dur du phénomène startup. L’argent étant le nerf de la guerre, soit en substance, on a des idées mais pas de sous. La grande préoccupation, pour ne pas dire, l’occupation première de la startup naissante va être de trouver des fonds comme l’affirme M. Fridenson. Mais qu’en pensent les acteurs de terrain, comme Ronan Le Den directeur de la technopole de Quimper qui soutient de son côté « la startup est une entreprise jeune, innovante, qui recherche son modèle d’affaire c’est-à-dire comment elle va gagner de l’argent et comment elle va pouvoir grandir. » Ce qui ne diverge pas beaucoup des propos du professeur Fridenson. Gagner de l’argent avec un ou des projets puis grandir dans un modèle traditionnel. Point d’importance : avant de gagner de l’argent, il faut donc en trouver mais où et comment ? Les banques ? Echaudées par la crise des subprimes, elles se montrent plus que réservées. Mais certaines le font, parfois à


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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique -février 2019 - n° 99 - 27


DOSSIER > STARTUPS leurs dépens. Un banquier n’est pas un industriel, il sait peu de chose sur le développement d’un prototype. Banquier ou non, il est absolument nécessaire de lever des fonds. Lever des fonds, terme aussi à la mode, la grande préoccupation des startups ! La startup naissante se doit donc d’aller draguer les investisseurs privés. Ces derniers voyant les placements bancaires moins rémunérateurs que par le passé peuvent y être sensibles. Selon le fondateur de Free, Xavier Niel, la France serait « le paradis des aides aux entreprises. » Un placement dans une startup permet en effet un certain nombre d’abattements. Si la startup réussit c’est le jackpot, dans le cas contraire et dans tous les cas, l’investisseur bénéficiera d’une réduction d’impôt, 25 % en 2018. 94 % d’échec à 5 ans. La startup peut également actionner d’autres leviers, le crowdfunding, ou financement participatif, que d’aucuns nomment love money, l’argent des parents, des amis, ils représentent les investissements de départ tout comme les business angels. Par contre ces derniers, appelés investisseurs providentiels, parfois anciens startupers ou anciens chefs d’entreprises ou encore cadres supérieurs ayant accumulé un certain patrimoine, se trouvent en mesure d’investir entre 5 000 et 200 000 euros par an. Ils accompagnent parfois les créateurs mais d’autres n’y voient qu’un système d’où l’on peut tirer quelque rendement sans parler de l’optimisation fiscale inhérente. Puis

enfin il y a les financements publics. Ces financements sont multiples : subventions, avances et prêts, garanties, réduction des coûts salariaux, R&D, d’impôts... Autant de soutiens publics qui proviennent de multiples institutions : Pôle Emploi, BPI, Programme Sub. CCI et PM’up, aides Coface, Sofired, Crédit d’impôt recherche (CIR) et Crédit d’impôt innovation (CII) sans oublier les subventions des collectivités territoriales... Un maquis, une des spécialités de l’administration française. Tout cela pour arriver au bout du compte à 94 % d’échec à cinq ans. C’est beaucoup et très éloigné des ambitions du Président Macron qui appelle de ses vœux « que chaque Français puisse créer sa startup. » Startup la mascarade ? Alors le phénomène start up un mythe ou une réalité propre à booster l’économie ? Les avis sont partagés, c’est oui et c’est non, c’est ambivalent. Certains à l’instar de Nicolas Menet, sociologue, et de Benjamin Zimmer, docteur en sciences et fondateur de la startup Silver Alliance, n’hésitent pas à parler de faux-semblants, comme ils l’écrivent dans leur ouvrage « Startup arrêtons la mascarade », paru en février 2018 aux éditions Dunod. L’ouvrage porte néanmoins en sous-titre « contribuer vraiment à l’économie de demain». Alors mascarade ou vrai enjeu économique pour le futur c’est ce qui nous sommes allés demander à Benjamin Zimmer.

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marché, transformer des besoins, comme l’ont fait Steeve Jobs ou Bill Gates… Mais les frères Peugeot l’on fait aussi lorsqu’ils ont développé les premières voitures. C’est une révolution et une fois que l’on a la technologie on trouve des usages. Et la startup vit dans un mythe qu’elle entretient, « la valorisation d’une technologie qui va apporter des bénéfices. »

Les Cahiers : Comment peut-on définir une startup aujourd’hui en France ? Benjamin Zimmer : Par définition, elle a une activité basée sur le digital. Si l’on développe une activité de service à la personne en franchisant ses activités, on n’est pas une startup, c’est une Tpe ou une auto entreprise. Par contre si pour la même activité au lieu d’avoir des agents sur un territoire on met en place une plate-forme où en trois clics sur un smartphone on peut choisir quelqu’un pour faire son ménage c’est une startup. La startup, 90 % de son activité, est basée sur une organisation digitalisée. Il y a une plateforme, une communauté et l’on ne rencontre jamais les fournisseurs. C’est la dématérialisation d’un certain nombre d’activités, dont l’exemple le plus connu est Uber. Une start-up avant de penser au service, pense avant tout technologie. Sa valorisation est basée sur le fait que cette technologie est ou non disponible sur le marché. Le premier objectif n’est pas de faire du chiffre d’affaires mais de transformer un

Les Cahiers : Mais où se trouve alors cette mascarade qu’il faut arrêter ? Benjamin Zimmer : Nous avons plusieurs défis économiques devant nous. Ils se traduisent dans notre pays par beaucoup de contestations alimentées par beaucoup de questions et d’inquiétudes. Quel avenir on propose à nos enfants, quel avenir pour la planète. Par rapport à cela il y a un certain nombre de réponses qui nous arrivent depuis quelques années. Un événement sans précédent, avec une révolution technologique qui change profondément notre société. Ça crée beaucoup d’inquiétudes. La mascarade est de dire que la startup va résoudre tous nos problèmes. Il est vrai qu’elle peut en régler quelques uns comme par exemple des transitions, démographiques, écologiques, sociétales avec des changements de règles dans le monde du travail... Elle peut effectivement y contribuer comme le font d’autres acteurs économiques... Mascarade parce qu’on confie à cette startup une très lourde charge alors qu’elle n’a pas encore fait ses preuves. Aujourd’hui ça fait très bien pour un élu d’avoir sur son territoire


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DOSSIER > STARTUPS

quelques jeunes entrepreneurs qui fabriquent un objet connecté sans se soucier si l’objet en question est d’une quelconque utilité pour résoudre des problèmes du quotidien. Ça fait bien parce qu’aujourd’hui il faut être à la mode. Avec mon co-auteur Nicolas Menet nous disons que la startup, au-delà, d’être un projet de société, c’est une mode. Il faut faire attention aux modes, elles ne sont que passagères. Les Cahiers : Dans votre ouvrage vous y allez tout même fort : vous écrivez en parlant des startups « l’ultime utopie d’un monde qui s’effondre » Benjamin Zimmer : C’est exact, nous sommes comme un adolescent qui est dans le déni de la situation antérieure et dans le défi de la situation qui vient à lui. Ici, c’est un peu pareil, on ne sait pas trop où on va… on ne connait pas encore nos grands rêves, pas les rêves de chacun d’entre nous, mais les rêves de civilisation avec la question « qu’est-ce que l’on veut faire de cette terre. » Aujourd’hui on est dans l’utopie, on baigne dans un monde irréel sans savoir ce que l’on y fait et l’utopie est une mascarade, tout simplement parce que l’on ne sait pas où l’on va.

Les Cahiers : Et vous parlez aussi de tragédie contemporaine… c’est fort. Benjamin Zimmer : C’est en effet très dur… Lorsque nous avons écrit ce livre, nous ne voulions pas créer la polémique, mais juste dire, à un instant T on arrête de dire qu’il faut envoyer nos startups au Ces de Las Végas, on arrête de dire qu’il est très bien de lever vingt ou trente millions et que ça ne créé pas beaucoup d’emplois. Faisons juste un constat, cela fait dix ans qu’il y a des startups en France, cela fait dix qu’il y a des politiques de développement économique qui sont mises en place sur les territoires. Les gouvernements qui se succèdent tiennent tous le même discours « il faut faire de l’innovation». On aide les grandes entreprises à en faire avec des subventions diverses et variées. Et l’on devient un petit pays plein d’idées où il fait très bon faire de l’innovation. Ça ne coûte pas cher, et on vous donne de l’argent même lorsque vous êtes une boite américaine. La France a toujours été pour moi une terre de création mais pas d’industrialisation. Je suis issu d’une école où l’on forme les managers, les entrepreneurs. On nous

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apprend à créer de la valeur pour répondre aux défis de notre société. La valeur c’est le bénéfice social et économique. J’en ai assez de voir des projets que l’on développe ici, être industrialisés et produits à l’étranger. Aujourd’hui on lance un tas de politiques, on fait du marketing, on donne de l’information comme quoi il faut entreprendre. Mais entreprendre, c’est bien moins confortable que d’être salarié, il y a une prise de risque. Bien sûr si vous réussissez, ça sera l’eldorado, mais les chances sont faibles. Un rapport de l’Insee datant de 2016 et portant sur 10 000 startups, montre que sur cinq ans, 94 % d’entre elles ont disparu et seulement 3 % étaient rentables. Et dans rentable il faut comprendre qu’elles réalisaient un chiffre d’affaires qui leur permettait de croire qu’elles étaient bénéficiaires mais pas de montrer qu’elles étaient profitables. C’est-à-dire être en capacité de rembourser les dettes qu’elles avaient accumulées… C’est très fragile. Mais il y a les licornes, ces entreprises qui sont valorisées à plus d’un milliard d’euro, en France on en compte, trois, en Allemagne, soixante-dix. Les Cahiers : Que penser de la mode qui consiste à se rendre à Las Vegas, sur des fonds publics, pour présenter la brosse à dent connectée ? Benjamin Zimmer : Payer des impôts, ne me pose aucun problème, c’est une chance de payer l’impôt. Ce que j’attends c’est que l’on fasse attention à l’argent public, avoir une exigence à l’image d’une société d’investissement, qui tout de

suite regarde la rentabilité. Il faut qu’il y ait un retour, que ça rapporte quelque chose. Lorsque je mets un euro, il est bon que j’en récupère au moins un et j’aimerai que les pouvoirs publics aient eu cette exigence-là. C’est l’argent de tout le monde. Les Cahiers : De plus vous critiquez la façon dont est distribué cet argent ainsi que du manque d’évaluation sur l’opération Las Vegas. Benjamin Zimmer : On ne peut pas faire une généralité. Je pense en effet qu’il existe des acteurs faisant ça très bien, mais ils sont méconnus. La France est divisée en régions, départements, en collectivités et il se trouve qu’entre ces pôles financiers et décisionnaires, on ne se parle pas beaucoup. Lorsque l’on a mis de l’argent dans une entreprise sur un territoire donné, il serait bon que l’on sache à quoi cet argent a servi. Analyser l’échec et s’en servir pour rebondir. On n’apprend pas à marcher sans tomber. Il faudrait juste apprendre que l’échec est une variable qui fait partie de l’apprentissage. Aux Etats Unis ils l’ont bien compris. Ainsi les investisseurs vont regarder si l’entrepreneur a, par le passé, échoué ou réussi. Dans les deux cas il a appris, c’est un gage de confiance. J’ai connu deux entrepreneurs qui avaient échoué et déposé le bilan après avoir, pour l’un, levé quelques millions d’euros et créé une quarantaine d’emplois et avoir reçu des fonds européens à l’innovation. En termes de volume d’affaires, les deux entreprises, ont du générer dix à quinze millions d’euros. Du jour au lende-


main elles ont été liquidées. Comme je les connaissais bien je les ai accompagnés dans cette épreuve. Quatre ans plus tard ils accusaient toujours les autres qui n’avaient rien compris à leur projet. Visiblement ils n’avaient toujours pas pris la mesure de l’échec. Ils étaient prêts à recommencer avec aucun recul. On parle de mascarade parce que l’écosystème qui enveloppe les startups veut être bienveillant mais fait les choses à l’envers. Imaginez : vous êtes tout seul vous développez un projet, vous gagnez un concours dans une petite ville, le maire vient vous voir, vous serre la pince, vous commencez à avoir

des retombées, vous faites la une de la presse locale. Vous obtenez une subvention puis une seconde… Un cercle pas du tout vertueux. Vous arrivez à avoir un culte très fort de vousmême. On a juste oublié, un truc : on n’est pas là pour faire la star mais pour trouver des solutions face à un marché et des clients potentiels qui les réclament. Souvent le créateur de startup est éloigné de tout ça. Les Cahiers : Il se dit, il se colporte, que la startup passe plus de temps à chercher à lever des fonds qu’à travailler sur son produit. Benjamin Zimmer : C’est

vrai, la majorité des startupers sont dans cet objectif : lever des fonds. Et ils oublient que la startup est une entreprise qui doit faire du chiffre d’affaires. Le fait que l’on n’ait que trois licornes en France, ce n’est pas un hasard. Et l’on se trouve avec des entrepreneurs qui se disent je vais lever… lever, plutôt que de faire du chiffre. L’un cherche des investisseurs et l’autre, peut-être celui qui va réussir, des clients. Les Cahiers : Et il y a aussi cette économie parallèle qui gravite autour de la startup. Benjamin Zimmer : C’est

exact, la startup fait vivre beaucoup de monde : cabinets de conseil, banques etc. Ça coûte en gros trois millions d’euros à la startup. Il y a aussi les incubateurs, publics et privés. Les grandes entreprises ont très bien compris l’avantage qu’elles pouvaient tirer de la création d’un incubateur dans leurs murs. Elle offrent le gîte et le couvert, et un environnement de travail très favorable à la créativité. Elles font le pari qu’un jour, un de ces jeunes sortira une pépite. Et à ce moment-là on lui rappellera qu’il a bénéficié de l’écosystème, qu’il faut protéger sa création ! On peut y voir le verre à moitié vide mais on peut le

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DOSSIER > STARTUPS

Business angel, subventions, crowfending on l’a vu, ce ne sont pas les fonds qui manquent. Mais souvent c’est l’échec ! Ça rate, comme on l’a vu il y a quelques semaines avec la liquidation judiciaire de la startup Lyonnaise FIVEFIVE. Sept ans d’existence, spécialiste de l’IoT et du bien être comme elle le prétendait, FIVEFIVE, la startup s’est trouvée incapable de faire fabriquer son réveil «Bonjour». Dans la presse le startuper analyse son échec et y voit cinq causes que l’on peut résumer au fait que la confiance, à tous les niveaux, ne remplace pas le contrôle et qu’il vaut mieux être pessimiste en ce qui concerne le temps et le budget. Son réveil connecté est l’objet de critiques acerbes de la part des utilisateurs.

Fabriquer en Chine est loin d’être un avantage. Et fin du fin le réveil a cessé de fonctionner dans les premiers jours de février au grand dam des acheteurs. Il y a loin du prototype au produit industrialisé et ça, il semblerait que le créateur n’ait pas bien appréhendé ce problème. Nous sommes allés demander à deux chefs d’entreprises quelles pratiques et quelle vision ils avaient de la startup. Pour Thierry Mohr, directeur général de ACEA qui a été dans le Grand Est, la première entreprise à accueillir une start-up dans ses murs.

Thierry Mohr : Cette startup n’avait pas de lien direct avec ce que nous produisons. Elle avait en projet une machine fabriquant des gobelets en carton. Il n’y avait pas d’alliance juste un contrat de location. Aujourd’hui, par contre nous allons vers une association. Mais en règle générale entre la startup et l’industriel les relations sont compliquées pour plusieurs raisons. On a mis en tête des startupers qu’en France il est difficile de travailler avec l’industrie locale. Ils se tournent alors vers des sociétés chinoises avec les conséquences que l’on sait. Ils vont faire élaborer leurs prototypes en Chine parce que ça ne

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coûte pas cher et on va aussi faire fabriquer en Chine puisqu’on y a déjà un pied. Mais c’est compliqué là-bas, de maîtriser la logistique, la distance, la réactivité. Certains tentent la France. Mais leur ignorance de la chose industrielle et leur empressement ne créent pas un climat favorable à l’épanouissement de leurs projets. Très souvent à leurs yeux, le bureau d’études et l’industriel sont des empêcheurs de tourner en rond. Les Cahiers : Dans les projets qui vous arrivent y a-t-il des projets intéressants ? Thierry Mohr : Il y a des choses intéressantes. Je suis en contact avec le projet « Spycam » (ndlr : détection des fuites d’eau et sur-consommation sur un réseau). Un système piloté à partir d’un smartphone. Nous allons certainement y collaborer mais ce ne sera pas facile. Travailler avec une startup c’est très long dans le temps et ça demande beaucoup d’énergie, sans être sûr d’être payé en retour. Une meilleure anticipation et une collaboration parfaite entre les entreprises industrielles et les startups permettraient d’améliorer les choses.

Et si l’on interroge Eric Burnotte dirigeant de Alliansys et président du Snese

Les Cahiers : Comment se passent les relations entre un industriel et une startup ? Eric Burnotte : Tout cela dépend des personnes, il n’y pas deux startups identiques. Soit elles ont une sensibilité industrielle soit elles ne l’ont pas. En règle générale la fibre industrielle est plutôt rare. Dans le milieu startup ça fonctionne par le bouche-à-oreille. Par exemple ils ont été poussés par un fabriquant de composants ou par un site d’hébergement, (technopôle, incubateur…) qui les oriente en fonction de la typologie du produit. La première chose est d’essayer d’évaluer la maturité du projet. On voit un peu de tout, comme la maquette fabriquée sur un coin de table pour une production manufacturée immédiate. Les startupers n’ont pas conscience de ce

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voir aussi à moitié plein. Je pense que c’est une chance de s’allier à un grand groupe qui a une masse importante de clients. Mais tout dépend bien sûr, du projet personnel du startuper. Il est certain que ça coûte très cher d’avoir accès à des fichiers clients. C’est du donnantdonnant. La startup apporte une solution permettant au grand groupe de se diversifier et de se différencier par rapport à ses concurrents tandis que l’incubateur valorise le projet de la startup et finit par le produire. Avec le crédit d’impôt ça ne coûte pas très cher à l’industriel. Dans les autres cas, pour éviter les échecs, en partie du moins, il faut que la startup ait un vrai business plan et un business angel*, fin connaisseur de la finance, du management et de l’industrie. Et oui, il faut savoir, au bout d’un certain temps, produire !


qu’est l’étape d’industrialisation. Ils pensent que l’on peut tout de suite passer à la phase production. Dans le monde des startups l’industrialisation est totalement sous-estimée voir négligée. Passer d’une maquette à un produit, ça ne se fait pas d’un coup de baguette magique. L’industrialisation est un métier. Alors on essaie de les aider à cartographier ce dont ils ont besoin. La difficulté est que personne leur a jamais parlé durant la phase «paillettes» de leur courte histoire - de l’industrie, de ses règles, de ses contraintes, mais surtout des avantages immenses qu’ils pourraient en tirer ! Et lorsque l’on dit que ça va coûter de l’argent, ils fuient ! . Les Cahiers : Pourtant il y a des technopôles, des incubateurs où on devrait leur expliquer le chemin qu’il y a de la création à la production. Eric Burnotte : Le problème est bien là. Je suis étonné de la piètre information qui est donnée dans ces structures. On a vu des pontes de grands groupes expliquer que l’on allait inventer un produit et qu’ensuite on irait le faire produire n’importe où. On a bu cela comme du petit lait. L’enseignement initial a supprimé de ses programmes tout ce qui concerne le process industriel. Aujourd’hui on pense qu’avec la Cao et la 3D on fait des trucs miraculeux. Mais ça ne marche pas ! Il y a les problèmes de reproductivité, il y a les problèmes de tolérance sur les composants. Lorsqu’on les met bout à bout le résultat n’est pas toujours le même. C’est l’industrialisation qui va fiabiliser tout ça. Nous

posons des questions et ça embête. Alors ils vont chez ceux qui n’en posent aucune. Et dans ce tableau il ne faut pas oublier les distributeurs et les fabricants de composants, qui ont une communication qui peut être dévastatrice. Le startuper achète des modules électroniques, les met bout à bout et ça marche ! Comme au bon vieux temps du petit chimiste ou du petit radio amateur. Ces cartes, à l’origine, ont été conçues pour fabriquer des maquettes et non pas pour être utilisées vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et par tous les temps. C’est un courant de pensée qui veut simplifier les choses à l’extrême et qui fait croire que l’électronique n’est plus un métier. Alors que penser de ses startups ? La révolution numérique, telle qu’elle se met en place en France c’est beaucoup d’argent investi pour finalement peu de résultats. Et pourtant comme le soutient Benjamin Zimmer il y va de l’avenir de l’industrie et les industriels y croient. Mais peut-être que pour les décideurs et autres prescripteurs, l’industrie n’existe déjà plus en France. *Personne physique qui investit financièrement dans une startup dès sa création et lui fait aussi bénéficier de ses conseils. Il faut donc, autant que faire se peut, bien le choisir. Startup. Arrêtons le mascarade, Nicolas Menet et Benjamin Zimmer. Edition Dunod. 227 pages.

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DOSSIER > LE FUTUR

Lacroix Group en symbiose avec l’usine du futur Par Dominique LEMIERE, reporter.

Deux ans seulement après la labellisation « Vitrine Industrie du Futur » de son usine française, LACROIX Electronics dévoile sa vision de l’industrie électronique 4.0 au travers du projet Symbiose L’usine de Montrevaultsur-Evre a-t-elle atteint ses limites ? C’est en tout cas l’avis de son pd-g Vincent Bedouin, qui vise avec le projet Symbiose à faire sortir de terre une nouvelle unité de production en remplacement de ses ateliers historiques. Un projet de plusieurs dizaines de millions d’euros, avec pour objectif un doublement du chiffre d’affaires, de 50 à 100 millions avec un effectif identique d’environ 460 personnes. C’est un plan de transformation sur le long terme que porte le projet Symbiose, et que Vincent Bedouin envisage comme une rupture. L’outil industriel de demain

devra être flexible, réactif, agile, et pour cela, travailler sur la simulation, l’automatisation, le traitement des données, avec l’exploitation des avancées de l’intelligence artificielle dans tous les domaines. Lacroix Group se propose de faire de sa nouvelle usine un modèle et un moteur pour la réindustrialisation du secteur de l’électronique française, basée sur les nouvelles technologies du Smart World. Ce modèle industriel se veut aussi porteur d’innovation environnementale, ainsi que d’un registre social important, et un modèle collaboratif capable d’accueillir les nouvelles générations. Après la clôture de la 1ere étape de l’étude de faisabilité débutée en novembre 2018, le transfert de l’usine de Montrevault-sur-Evre semble faisable en termes technico-économiques. Plusieurs partenaires de renom ont apporté leur

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C’est une rupture technologique et digitale, on ne peut pas continuer à faire des approches timides, il faut entrer radicalement dans le futur industriel, changer notre manière de fonctionner, se rapprocher nos partenaires et de nos clients...

pierre à l’édifice du projet Symbiose : Microsoft, Inventy et PTC vont intégrer leur savoir faire en intelligence artificielle autour du monitoring en temps réel de production des cartes électroniques, de l’analyse prédictive et rectificative d’erreurs ou encore du benchmark d’efficacité des lignes de production.

Emmanuelle Landru, directrice du site Lacroix de Saint-PierreMontlimart

Interview d’Emmanuelle Landru, directrice du site Lacroix de Saint-PierreMontlimart Les Cahiers : En quoi le projet Symbiose est il une « rupture » ? E.L : Nous sommes à un tournant de l’industrie électronique, dans un monde où chacun a besoin d’être connecté, mais aussi à un tournant de la réindustrialisation en France. Cela ne peut pas se passer sans la participation de l’ensemble de nos partenaires et de l’écosystème auquel nous sommes reliés. Nous avons lancé le projet avec cette volonté. Symbiose signifie l’association de plusieurs organismes, et qui est en même temps profitable à chacun d’eux. Symbiose


définit la démarche de Lacroix Group, des partenariats et de l’interconnexion à la fois entre les individus sur le territoire, entre le collectif au niveau de la région, mais aussi et beaucoup avec nos fournisseurs, nos clients… C’est une rupture technologique et digitale, on ne peut pas continuer à faire des approches timides, il faut entrer radicalement dans le futur industriel, changer notre manière de fonctionner, se rapprocher de nos partenaires et de nos clients. Les Cahiers : Qu’attend-on d’une usine du futur ? E.L : L’intérêt d’une usine du futur aujourd’hui en France, c’est de pouvoir dépasser des limites. Ici, on travaille beaucoup pour l’aéronautique et la défense, ce sont pour nous des clients très importants, comme le domaine industriel, mais nous allons pouvoir atteindre un degré de flexibilité qui nous permettra d’adresser tous les types de marchés. La mutation au 4.0 va nous permettre de répondre aux demandes de tous nos clients sur tous les types de marchés. Les Cahiers : Quels exemples peut-on donner de ce qui va changer dans les ateliers de production de cartes ? E.L : Une chose qui va nous permettre de faciliter la formation des personnes, c’est la réalité augmentée. On fabrique pour l’aéronautique des pièces assez complexes, sur lesquelles on a des contrôles de 100 % de l’ensemble des composants. Ce sont des petites séries, dont la récurrence est aléa-

toire, et si un nouvel opérateur doit être formé, la réalité augmentée lui permettra de visualiser une projection de la carte qui indique les points à contrôler. Cela permet d’accélérer la formation, ou d’améliorer la polyvalence du contrôleur qui n’aura pas à faire appel à sa mémoire, ou à consulter un dossier complexe. C’est aussi un gain de qualité et qui assure une couverture complète du contrôle. Il y a aussi l’utilisation des cobots : pour des tâches ingrates comme le recomptage des composants en bobines après utilisation sur la ligne de production, il faut dérouler, compter, rebobiner … Les opératrices appellent cette manipulation des « tâches punition ». L’acceptation du robot a été totale ! Le cobot ne remplace pas les opérateurs, ne crée pas de suppression de postes, les opérateurs font des tâches plus valorisantes : contrôle, brasage fin, quand le cobot se charge des tâches rébarbatives. Les Cahiers : Qu’est ce que le clone digital ? E.L : un clone digital permet de modéliser tout un système virtuel ou physique. Pour le secteur de l’industrie le potentiel est énorme : optimisation dynamique, maintenance prédictive, monitoring d’équipements, design et développement produits… Pour nos métiers, la simulation peut couvrir l’ensemble de la chaîne : simulation des quantités à produire, des flux , de l’organisation physique de l’atelier.

Ainsi, grâce à de tels outils, on peut prévoir/appréhender les besoins de flexibilité de manière beaucoup plus agile. Ceci afin d’adresser un éventail plus large de clients/marchés/produits. Les Cahiers : Le projet Symbiose se dit porteur d’innovation sociale. De quoi s’agit-il ? E.L : Clairement, notre objectif est de garder les emplois que nous avons ici et d’en attirer d’autres, en particulier les nouvelles générations qui sont rompues à l’utilisation des objets connectés, et qui s’adapteront facilement dans un environnement de travail axé sur ces technologies. Globalement, les personnes qui travaillent sur le site sont très moteurs et très positives, très conscientes de l’utilité de réformer. On a fait des sondages dans l’entreprise et les gens se disent prêts à évoluer, ce qu’on a pu vérifier avec les premières expérimentations.

dans l’éducation initiale. Nous avons développé en interne un pôle de formation pour nos opérateurs et dans le futur nous voulons nous projeter là aussi dans l’industrie du futur à travers le partage et la mutualisation des connaissances. C’est ce qui nous permettra de progresser tous ensemble, au niveau national. Il y a pour Lacroix, un rôle, une responsabilité en tant qu’industriel. Et nous sommes très motivés pour agir dans ce sens. Lacroix Group outre son usine de Montrevault-surEvre (460 personnes), possède également une usine en Pologne (200 millions d’euros de chiffre d’affaires pour environ 2 000 personnes), une usine en Allemagne (20 millions d’euros pour 150 personnes) et une autre en Tunisie (50 millions d’euros). Le groupe est également au capital du sous-traitant américain Firstronic pour compléter son implantation géographique.

Les Cahiers : Lacroix prévoit-il un centre de formation ? E.L : Oui absolument, d’autant que l’électronique n’a plus de formation disponible Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique -février 2019 - n° 99 - 35


DOSSIER > COMPOSANTS

EXXELIA : une stratégie de croissance basée sur les marchés de niche En réunissant en 2009 sous sa bannière 5 sociétés historiques aux savoirfaire complémentaires, le groupe Exxelia s’impose aujourd’hui comme un des leaders mondiaux dans la conception et la fabrication de composants passifs complexes et de sousensembles innovants. Le groupe Exxelia est devenu au travers de ses filiales un acteur incontournable dans le monde des composants passifs. Ces filiales sont Firadec, Sic-Safco, Temex Ceramics, Astema, Microspire, Vertura, Dearborn Electronics et RAF Tabtronics (cf. encadré). Dans un souci d’harmonie,

Par Dominique LEMIERE, reporter.

Exxelia a choisi de rebaptiser les sociétés du groupe (voir encadré) Exxelia est un acteur principal dans la fabrication de composants passifs complexes et de sousensembles innovants, principalement destinés aux environnements sévères. Son siège social est à Paris. Les fonctions support et opérationnelles – marketing, service client, R&D et production sont déployées partout dans le monde. Ses productions se déclinant sous forme de condensateurs, filtres, collecteurs tournants, composants magnétiques et pièces mécaniques de précision,

Exxelia annonce le doublement de la production de MLCC grâce à cette synergie entre les 2 usines, produire 6,1 millions de ces condensateurs en 2019, et atteindre 12,2 millions de pièces en 2020...

sont principalement utilisées en électronique de puissance, production et stockage d’énergie, filtrage et traitement des signaux. L’entreprise aligne les conformités, aujourd’hui 35 MIL et 50 ESA des séries QPL ; elle est certifiée ISO 9001, EN 9100 et AS 9100. Exxelia est présent dans 32 programmes aéronautiques, et a pu annoncer fièrement en novembre 2018 avoir atteint un sommet cosmique, au sens propre du terme, lorsque la sonde InSight s’est posée sur Mars avec à son bord, deux condensateurs de précision réalisés par Exxelia, qui est en outre associé à de nombreux projets tels Ariane 5 & 6, Rosetta, Galileo, Kompsat 3 & 5 ; mais aussi dans l’aviation civile et militaire avec les programmes Airbus, Boeing, Mistral, Rafale et F-35, la liste n’est pas exhaustive. Politique de croissance dynamique Exxelia mène une politique de croissance externe très dynamique, aves des acquisitions stratégiques dont la dernière en 2015, l’américain RAF Tabtronics, qui conçoit et réalise à la demande des transformateurs électromagnétiques ainsi que des inductances et des assemblages pour la conversion d’énergie.

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PLACEMENT AUTOMATIQUE DE CMS KAYO-1706-3DSG A ce jour, le groupe est présent en France, aux Etats-Unis, au Maroc et au Vietnam, compte 13 usines, est représenté dans 30 pays et emploie 1900 personnes. En 2018, Exxelia a réalisé un chiffre d’affaires de 150 Me, tiré par l’aviation civile (45 Me) et la Défense (42 Me). Le domaine industriel entre pour 22 Me dans ce résultat, le spatial pour 15 Me, le pôle transport & énergie pour 11 Me, le médical et les télécommunications à égalité avec 7,5 Me. En termes de produits, ce sont les condensateurs qui représentent 50 % du chiffre d’affaires, suivis par les transformateurs avec 30 % ; la mécanique de précision s’arrogeant 20 %. Stratégie industrielle Rencontré sur le site de Chanteloup en Brie, (ex Eurofarad), Salvador Lamas, vice-président de GBU Capacitors, est convaincu que l’ADN hérité de Firadec (condensateurs au Tantale) et d’Eurofarad (condensateurs céramique, film et mica), doit rester au cœur de l’entreprise, que ce savoir-faire et cette puissance industrielle doivent se manifester et se mesurer dans les performances. La priorité est donc donnée à la valeur ajoutée. « Ni le marché grand public, ni celui de l’automobile « classique », ni celui de la connectivité ne sont nos cibles », détaille Salvador Lamas. « Nous choisissons nos clients. Nous sommes dons performants dans des activités très particulières, notre maîtrise technologique s’applique à des produits puissants, très miniaturisés, qui corres-

pondent avec exactitude à la typologie de nos clients. Pour ces derniers, qui ont besoin de produits non standardisés à hautes performances, nous faisons en sorte de pouvoir assurer la fourniture de composants sur de longues durées, 3,5 ou même 10 ans » « Nous tenons à sécuriser ce type de clients», appuie Marie Evrard, directrice du marketing et de la communication. Nous fabriquons de petits condensateurs céramique haute tension destinés aux applications de charge et de décharge, que nous réservons à une clientèle particulière. Ces condensateurs C48X ont été développés dans des tailles 1812 à 16080, pour des tensions allant de 200 à 5000V, avec une capacité maximale 10µF à 200V. Dans le domaine des capacités, ligne de produits majeurs, le film et le mica se développent pour le domaine de la Défense, qui utilise beaucoup de condensateurs au Tantale. Demande en croissance sur les MLCC « Au niveau des composants magnétiques, poursuit Marie Evrard, nous sommes de plus en plus sollicités par les fabricants de moteurs. Nous fabriquons les 2 parties, rotors et stators : aussi nous sommes en train d’acquérir des compétences fortes sur ces actionneurs, dont la demande est en forte croissance ». Maud Fabre, Business development manager GBU capacitors, indique que pour répondre à cette situation de demande constatée chez beaucoup de clients, Exxelia est en pleine mon-

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DOSSIER > COMPOSANTS tée en puissance dans la fabrication des MLCC (condensateurs céramique multicouches), et a investi dans un projet qui agrège les compétences du site de Chanteloup et celles de Temex à Pessac. Ainsi à Chanteloup, la salle blanche a été modifiée pour permettre de recevoir une machine de découpe de lames, une ligne de coulage. Sur le site de Chanteloup, seront réalisées les opérations de sérigraphie, d’empilage des couches de céramique et de découpe ; le site de Pessac, Temex, prendra en charge les opérations de finish, les tests et la mise en bande. Doubler la production des MLCC en 1 an Exxelia annonce le doublement de la production de MLCC grâce à cette synergie entre les 2 usines, produire 6,1 millions de ces condensateurs en 2019, et atteindre 12,2 millions de pièces en 2020.

« Ce sont des process complexes, certaines opérations manuelles sont réalisées sur le site de Chanteloup, mais pour aider nos clients, nous pouvons mettre en commun nos compétences avec Temex, qui par exemple fabrique des condensateurs picots qui sont utilisés majoritairement dans les appareils d’imagerie médicale comme les IRM. Marie Evrard et Salvador Palmas sont optimistes : 80 % du chiffre d’affaires d’Exxelia concerne l’aviation civile, le spatial et l’industrie. Pas de doutes que « la belle croissance » ne pourra que monter, elle aussi, en puissance.

LES SOCIETES D’EXXELIA …APRES LEUR NOUVEAU NOMMAGE Les sociétés du groupe Exxelia apportent toutes une expertise dans leurs domaines spécifiques : • Exxelia Technologies (ex Eurofarad) : condensateurs céramique, film et mica, filtres, capteurs de position, bagues collectrices, mécanique de précision; • Exxelia Tantalum (ex Firadec) : condensateurs au tantale; • Exxelia Sic Safco (ex-Sic Safco) : condensateurs électrolytiques en aluminium; • Exxelia Maroc (ex Astema) : composants magnétiques bobinés, montage et test de modules; • Exxelia Microspire (ex Microspire) : composants magnétiques de plaie; • Exxelia Dearborn (anciennement Dearborn Electronics Inc.) : condensateurs à film, filtres; • Exxelia Temex (ex Temex Ceramics) : composants radiofréquences et hyperfréquences; • Exxelia Vietnam (ex Vertura) : composants magnétiques bobinés, montage et test de modules; • Exxelia RAF Tabtronics : (Etats-Unis) transformateurs électromagnétiques,; • Exxelia N’Ergy : composants électromagnétiques passifs.

5 -8 mars 2019 - Eurexpo Lyon Rendez-vous avec vos experts sur le Village de l’Industrie Electronique LA FABRICATION > A2E / Stand E67 > ACEA / Stand C70 > ACTIA / Stand D77 > ADEX Electronique / Stand D60 > ALLIANSYS / Stand D71 > ALTRICS / Stand D68 > CANON Bretagne / Stand A60 > Concours IPC International de brasage manuel / Stand C69 > CREATIVE EURECOM / Stand C75 > GERAL / Stand A74 > IFTEC / Stand C73 > JF Industries Electriques / Stand E67 > Les Cahiers de l’Industrie Electronique & Numérique / Stand D67

> MPI / Stand C65 > PIGE ELECTRONIQUE / Stand B59 > PIM INDUSTRIE / Stand A64 > POLYGONE CAO/ Stand D74 > Protoelectronique.com / Stand D70 > SCAELEC / Stand C65 > SECAD / Stand D61 > SN SERITECH / Stand C71 > SNESE / Stand D67 > SOUDOTIQUE / Stand C61 > SUDELEC / Stand C60 > VESTALE / Stand E61 > VILLELEC / Stand D71 > ZEKATRONIC / Stand D76

38 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - février 2019 - n° 99

ÉQUIPEMENTS & SERVICES > ACCELONIX / Stand G67 > APS / Stand F68 > CDS Electronique / Stand F61 > CEPELEC / Stand G77 > CHARVET Electronique / Stand F61 > CIRLY / Stand F63 > CUBEEK3D / Stand E60 > DAVUM TMC / Stand F60 > METRONELEC / Stand E68 > SEICA / Stand E60 > STPGroup / Stand F67

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique -février 2019 - n° 99 - 39


DOSSIER > PCB

Acheter des PCBs en Chine directement au fabricant ? La majorité des circuits imprimés est actuellement produite dans la région Asie-Pacifique (APAC) qui représente plus de 90% de la production mondiale de PCB, notamment la Chine qui couvre environ 50% des besoins mondiaux en PCB et PCBA à elle seule. Au cours des cinq dernières années, le secteur de la fabrication de PCB en Chine a progressé de 8,4% pour atteindre en 2018 un chiffre d’affaires de 95 milliards de dollars. En dehors de cette région, il existe des fabricants de PCB en Amérique du Nord, Europe (France, Allemagne) et de plus petits acteurs en Afrique et Amérique Latine. Quel que soit leur lieu de production, les PCBs doivent le plus souvent être exportés de leur pays d’origine afin d’être assemblés. La Chine est un pays incontournable pour sourcer des PCBs mais il n’est pas toujours facile de gérer leur logistique et achat. Voici les points essentiels à connaitre. Les 3 approches d’achats de PCB Il existe trois options pour sourcer des PCB : 1. Gérer les fournisseurs en direct Tout d’abord, vous pouvez décider de prendre en

charge directement la relation avec vos fournisseurs : vous sourcez, auditez, gérez et pilotez les fournisseurs. Le sourcing est relativement facile via le web, les salons comme Electronica, etc. Cependant, une fois la relation commerciale établie et pour construire une relation durable, l’interface commerciale ne va pas suffire car les équipes techniques vont devoir échanger. Si elles ne parlent pas une langue commune, l’acheteur devient rapidement le traducteur et le canal de communication principal entre les équipes techniques. Gérer le fournisseur en direct, c’est aussi prendre en charge la logistique d’importation. La plupart des fournisseurs de PCB vendent EXW ou FOB. Il faut sourcer un transitaire en douane familier du transit avec l’Asie et gérer les envois. Selon le flux de commande et les besoins de la production, il faut combiner les différents modes de transport (maritime, aérien ou express). Le groupage des commandes dans un envoi et la prise en compte du temps de transit sont très rarement pris en compte par les ERP, aussi la mise à jour des délais devient fastidieuse. A la réception, les éventuels contrôles des douanes, l’acquittement des droits et taxes, et le contrôle des factures

40 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - février 2019 - n° 99

risque industriel lié aux PCB.

En résumé, quelle que soit la méthode de sourcing que vous déployez, restez attentif au coût global, auditez et challengez régulièrement vos fournisseurs. Contrôlez et ajustez votre logistique...

de transport accroissent la complexité. Cela nécessite des ressources humaines adéquates, familières avec le transit en douane et le transport international, parlant Anglais couramment, si possible le Chinois. 2. Passer par un importateur Autre solution, vous pouvez avoir recourt à un importateur qui fera le sourcing et l’homologation des fournisseurs. C’est lui qui assurera intégralement la relation avec eux, gèrera toute la logistique car il vend une prestation globale : les prix des PCB sont rendus en vos locaux. La responsabilité lui est déléguée, c’est lui qui prend en charge le

3. Faire appel à un agent Enfin, vous pouvez choisir de faire appel à un agent. Il va, selon le service apporté, faire du sourcing, piloter la logistique (apporter sa connaissance du transit et l’organiser, sa compétence linguistique) ou faciliter la relation quotidienne avec les fournisseurs. Il peut par exemple vous aider avec vos fournisseurs Chinois car il parle chinois et sert donc d’interface. L’agent est soit rémunéré par l’entreprise qui achète soit commissionné par le fabricant. Comme pour la relation en direct, le risque industriel est porté par le fournisseur de PCB. Choisir entre l’une des trois options requiert impérativement de faire une analyse du coût global. Outre le prix d’achat, l’analyse doit prendre en compte les coûts directs liés : • au sourcing et à l’audit des fournisseurs, • au transport et sa gestion, • à la mobilisation de trésorerie supplémentaire. Mais aussi les coûts indirects dus à : • la perte de flexibilité liée au temps de transport (notamment vis-à-vis de la mise en application de nouvelles versions de PCB),


2. L’aérien (7 à 10 jours) : Rapide mais cher, il est davantage utilisé pour les petites séries. On fait appel à un transitaire en douane qui prend en charge la marchandise au départ de l’usine ou une fois les douanes export faites, la stocke et la groupe avec d’autres marchandises. Le transitaire négocie ses tarifs avec les compagnies aériennes. La surcharge en fuel vous est facturée par le transitaire afin qu’il ne soit pas dépendant du cout du kérosène. 3. Le maritime (5 à 6 semaines au total) : Dès que les volumes sont importants et/ou que l’acheteur arrive à anticiper suffisamment, le transport maritime est privilégié car plus économique mais il est également plus long. 4. Le Sea-Air : constitue une alternative équilibrée. Pour le transit en provenance de Chine, la marchandise est acheminée par bateau jusqu’à Dubaï puis transite par voie aérienne. Ce mode de transport permet d’éco-

Selon les modes de transport, le coût n’est pas calculé de la même manière : • Aérien : les marchandises sont taxées au poidsvolume. Au-delà de 6m3 pour 1 tonne, le prix est calculé en fonction du volume. • Maritime : les marchandises sont taxées au poids 1 tonne pour 1 m3. A noter que les PCBs comportant beaucoup de cuivre sont lourds et donc toujours taxés au poids. Plus le nombre de couches est important, plus le poids est important. Bien choisir son mode de transport en fonction des délais de livraison et des volumes traités est un moyen d’optimiser ses coûts. Le contrôle qualité S’assurer de la conformité des PCB à vos besoins est bien évidemment un aspect critique. Il est important d’effectuer des audits qualité dans le cadre d’un processus d’homologation d’un nouveau fournisseur ou de vérification régulière. Un audit efficace portera sur l’évaluation de la maîtrise des processus de fabrication du fournisseur. Un audit documentaire de conformité à une norme, comme l’ISO 9000 ou l’ISO TS 16949, sera moins pertinent. L’acheteur ne dispose pas forcément de l’expertise requise pour effectuer les audits mais le recours à des organismes de contrôle ne constitue pas une solution pertinente pour autant. En effet, ces derniers effectuent des contrôles selon un pro-

tocole fournit par l’acheteur. Procéder à un audit en Chine revêt des difficultés complémentaires. Lors du déroulement du contrôle, le questionnement des opérateurs sur des points particuliers est difficile, peu parlent anglais et toute la documentation est bien évidemment en chinois. A moins que l’acheteur ne parle et écrive couramment le chinois, être accompagné par un traducteur, de confiance, est indispensable. Que le traducteur connaisse la fabrication du PCB est un véritable atout. Il faut noter aussi que la sous-traitance entre fabricants est une pratique courante en Chine. Il convient donc de s’assurer que le site audité est bien celui qui assurera la production de vos produits. En résumé, quelle que soit la méthode de sourcing que vous déployez, restez attentif au coût global, auditez et challengez régulièrement vos fournisseurs. Contrôlez et ajustez votre logistique. Article publié sur le blog de Buymanager : https://buymanager.biz/blog

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Les moyens de transports Il existe quatre principaux modes de transport : 1. L’express (de 48h à 4 jours) : le plus rapide et le plus approprié pour les petits volumes (pour des prototypes par exemple). Il peut aussi être utilisé pour un flux assez important si les tarifs sont bien négociés. Bien souvent, l’intégrateur enlève la marchandise quotidiennement chez les fournisseurs. Ce mode de transport a un coût élevé.

nomiser environ 30% du coût de transport par rapport à l’aérien et permet un gain de temps de 50% par rapport au maritime.

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• le temps passé par l’acheteur à des tâches qui ne relèvent pas forcément de sa mission.

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DOSSIER > BRASAGE SELECTIF

Une ligne de production ERSA Versaflow 3/45 hautement automatisée pour la production de pompes intelligentes Wilo SE est l’un des plus grands fabricants au monde de pompes et de systèmes de pompage pour le bâtiment, la gestion des eaux et l’industrie. La société emploie environ 7 700 personnes dans le monde. En tant que leader de l’innovation, Wilo établit de nouveaux standards et offre à ses clients des produits sur mesure présentant un haut degré d’efficacité et permettant des économies d’énergie significatives. Son objectif : offrir toute la personnalisation nécessaire et toute l’efficacité possible. Avec des solutions intelligentes qui relient les utilisateurs, les produits et les services, le Groupe est en passe de devenir le pionnier du numérique dans son secteur. Pour atteindre ses objectifs ambitieux, une ligne de fabrication hautement automatisée est utilisée pour la fabrication des systèmes électroniques. Fondé à Dortmund en 1872 pour produire du cuivre et du laiton, le Groupe Wilo est aujourd’hui un leader mondial de la production de pompes et de systèmes de

Un des défis spécifiques du projet était la grande diversité d’éléments à produire. Le fournisseur devait avoir une parfaite maitrise des contraintes thermiques pendant le chauffage et le refroidissement des composants en céramique sans pour autant réduire la capacité de production en volume.»...

pompage de haute qualité, avec 13 sites de production en Europe, en Asie et en Amérique. Un réseau de 70 agences présentes dans plus de 50 pays assure la continuité de la production et la vente. Depuis 146

42 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - février 2019 - n° 99

Par Nicolas Bartschat Ventes de machines de brasage Ingénieur industriel en génie mécanique Ersa GmbH

Une énorme diversité d’expériences : l’ingénieur process Wilo Rüdiger Riedl, dans l’entreprise depuis plus de 40 ans, avec ses collègues Ulrich Krämer (droite), également salarié de Wilo, et l’ingénieur technico-commercial d’Ersa Stefan Wurster (centre)..

ans l’entreprise n’a cessé de progresser : en 1928, Wilo a développé la première pompe thermique au monde; puis en 2001, mise sur le marché de la première pompe à haut rendement, suivie du premier système de pompage décentralisé en 2009. Au cœur de cette déferlante de systèmes et solutions numériques se trouve la pompe intelligente Wilo-Stratos MAXO. Cette innovation marque le passage de l’entreprise du statut de fournisseur de produits à celui de fournisseur de systèmes. C’est ce que reflète la devise «Pioneering

for you» qui traduit la volonté de l’entrerise d’offrir la meilleure qualité de vie possible en faisant un usage efficace d’une ressource précieuse : l’eau. Des solutions parfaitement adaptées disponibles dans le monde entier Wilo conforte en permanence sa visibilité au niveau international en étant présent sur tous les marchés importants. En 2017, il a généré un chiffre d’affaires de plus de 1,4 milliard d’euros et un investissement de 124,8 millions d’euros dans les technologies de fabri-


Brasage sélectif ? Ersa ! Leader mondial. Techniquement optimal. Concept modulaire. Toujours approprié.

Fabrication de produits électroniques soigneusement contrôlée : l’ingénieur process de Wilo Ulrich Krämer (derrière) et l’ingénieur technico-commercial d’ Ersa Stefan Wurster (devant) devant la VERSAFLOW 3/45 d’Ersa

cation modernes et de nouveaux sites de production. Parmi ses derniers succès commerciaux, Wilo a fourni à Google un système de pompes «CronoLine-IL» qui va contribuer au refroidissement de son centre européen de données implanté à Hamina, en Finlande. Pour convaincre des clients toujours plus exigeants, le groupe se doit de travailler en permanence sur l’amélioration de ses process, notamment sur la supply chain qui en plus d’être efficiente se doit d’être intelligente. Cette intelligence doit s’appliquer aussi bien

à la gestion des matières et composants nécessaires à la fabrication, qu’à la livraison, l’installation sur site et la maintenance des pompes chez les clients. C’est un point commun avec avec le groupe Kurtz Ersa. Wilo et Ersa : une coopération basée sur la confiance depuis les années 1980 Les deux entreprises considèrent le passage à l’ère numérique - un des principaux enjeux de notre époque - comme un facteur clé de leur développement. Qu’il s’agisse de la fabrica-

Quand il s‘agit de brasage sélectif, ERSA répond toujours présent avec des solutions adaptées à vos exigences, tant par des équipements en ligne VERSAFLOW intégrant un module unique VERSAFLEX jusqu‘ à des solutions intelligentes en îlots. VERSAFLOW 3 & 4 Machines de brasage sélectif en ligne, de concept modulaire, pour les plus grandes exigences de capacité et flexibilité.

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Vue dégagée sur le processus de brasage : la ligne VERSAFLOW 3/45 d’Ersa sur le site de production de Wilo

w w w . e r s a . c o m Ersa France | remy.lutz@kurtzersa.com Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique -février 2019 - n° 99 - 43


DOSSIER > BRASAGE SELECTIF Et une fois encore, grâce a sa parfaite connaissance des besoins de son client, Ersa a réussi à convaincre l’équipe de développement de Wilo que son avance technologique dans le domaine du brasage sélectif, en particulier grâce à un contrôle et une surveillance précis du processus était le meilleur atout.

Convoyage d’un PCB 8 couches sans châssis.

tion d’un système de pompage ou de produits électroniques, la numérisation implique un changement radical des technologies de fabrication, de l’organisation du travail et des processus de production. C’est pourquoi Wilo et Ersa ont établi des nouvelles normes qui favorisent le passage au numérique à tous les stades de la production. Pour suivre cette trajectoire complexe, le fabricant de pompes utilise depuis les années 80 des équipements de production Ersa qui lui apportent une fiabilité proche de 100% pour l’assemblage des systèmes électroniques de plus en plus présents dans ses équipements. L’usine de fabrication des systèmes électroniques de Dortmund fournit les usines Wilo du monde entier et leur fait profiter ainsi du savoirfaire et de la qualité «made in Germany» commune aux deux entreprises. Plus qu’une relation clientfournisseur classique, cette

coopération est davantage un partenariat basé sur la confiance réciproque. Par le passé Wilo a déjà utilisé des lignes de brasage sélectif et à la vague d’Ersa pour des tâches de brasage complexes. «Grâce aux nombreux projets techniquement complexes dans lesquels nous avons été impliqués, nous avons pu développer des standards communs indispensables à la maîtrise de nos futurs projets qui nous donnent un avantage concurrentiel significatif. Car seule une parfaite compréhension des besoins de nos clients nous permet d’optimiser le processus de brasage», précise Stefan Wurster, ingénieur commercial chez Ersa. Ainsi, l’expérience du processus de brasage traditionnel ou sélectif des équipes Wilo à Dortmund a permis à Ersa de mettre au point un système de résolution des défauts très performant.

44 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - février 2019 - n° 99

Stratégie «zéro défaut» : la ligne de brasage sélectif multi-vague Versaflow 3/45 En 2017 une équipe Wilo, en charge du développement des technologies d’industrialisation et de fabrication - constituée de Rüdiger Riedl, Ulrich Krämer, Roger Unsenos et Michael Menczyk – s’est vue confier la mission de mettre en service, après appel d’offre, une ligne d’assemblage de cartes et systèmes électroniques hautement automatisée.

Une ligne de brasage sélectif multi-vague VERSAFLOW 3/45, dédiée à la production automatique de grandes séries, est maintenant en service; parfaitement intégrée dans le projet global décidé par le fabricant de pompes. «Un des défis spécifiques du projet était la grande diversité d’éléments à produire. Le fournisseur devait avoir une parfaite maîtrise des contraintes thermiques pendant le chauffage et le refroidissement des composants en céramique sans pour autant réduire la capacité de production en volume.» indique Rüdiger Riedl, ingénieur de fabrication chez Wilo. Le fournisseur devait également garantir un résultat «zéro défaut». Ce «zéro défaut» étant la concaténation de tous les équipe-

De bons partenaires commerciaux depuis de nombreuses années : Wilo et Ersa


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NOUVEAUX STAGES : Nº 50 Stockage et manipulation des composants électroniques Nº 44 Formation et certification de spécialiste IPC-A-6012 (CIS) Nº 64 Formation et certification de formateur IPC/WHMA-A-620 (CIT) Nº 35 Test électrique de cartes électroniques Nº 40 Formation et certification de concepteur IPC (CID) Nº 41 Formation et certification avancée de concepteur IPC (CID+)

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ments de la ligne, y compris le transport d’une carte à huit couches sans châssis. La clé de la réussite tient à la maîtrise de la stabilité du processus de brasage. Grâce aux standards créés en commun par le passé et aux nombreux tests préliminaires réalisés au centre d’application et de démonstration du site Ersa de Wertheim/Main, aux solutions des problèmes potentiels ont été trouvées dès les premières études du projet. Au final, la mise en service a été faite sans problèmes majeurs, avec une montée en cadence rapide. Le planificateur process de Wilo Ulrich Krämer considère le projet comme une excellente démonstration du partenariat coopératif et de longue haleine entre les deux entreprises : «De son démarrage jusqu’à son achèvement, le projet avec Ersa s’est déroulé aussi tranquillement qu’on pouvait le souhaiter - j’attends le prochain avec impatience !»

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique -février 2019 - n° 99 - 45


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Nos 4 lignes CMS Panasonic avec une capacité de plus de 550 000 composants / heure et nos 5 vagues (deux sous azote) renforcent encore notre flexibilité. Cette flexibilité permet nos positionnements multi-technos et multi-marchés. (Aéronautique, automotiv, sécurité, industrie, médical, Transport, environnement, énergie, IOT...)

Portugal et Tunisie) performe dans la réalisation des cartes et produits à base d’électronique et se positionne comme votre partenaire industriel pour les produits électroniques allant des prototypes aux très gros volumes en coûts compétitifs de proximité. Nos sites de production sont certifiés ISO 9001, ISO 14001, ZPVI2 et ZPVI8 avec aussi des productions spécifiques certifiées NF. Notre seul atout est la satisfaction nos clients. Notre ADN : EXCELLENCE, FLEXIBILITE, COMPETITIVITE

La diversité des secteurs en électronique des clients ALTRICS est un pilier de la performance du groupe. Cela permet à nos différents sites de production d’évoluer avec des technologies différentes et des règles spécifiques associées aux exigences de nos clients. L’avantage concurrentiel est la possibilité de passer d’un site de production aussi bien au Portugal qu’en Tunisie avec une flexibilité optimale et une « full » compatibilité de l’ensemble des moyens de production se trouvant sur nos différents lieux d’assemblage. C’est un vrai + pour nos clients qui peuvent sécuriser leur production dans des pays à coûts modérés et développer les volumes de leurs produits avec nous et bénéficier de prix calculés au plus juste. Le groupe ALTRICS aujourd’hui avec plus de 600 collaborateurs répartis sur ses trois entités (France,

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Cette troisième ligne CMS augmente notre capacité totale de production à plus de 330 000 composants / heure sur notre site de Braga.

Nous sommes passés de 7500 m² à 9000 m² pour développer des nouveaux ateliers dédiés « confidentiels et sécurisés » afin de maintenir une opacité à l’abri des visiteurs pour la réalisation de produits complets très concurrentiels.

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Notre salle grise « CMS » au Portugal avec maintenant une troisième ligne de production entièrement automatisée en configuration dual line comprenant dépileur, machine de sérigraphie, SPI pour le contrôle de la sérigraphie en 3D, machines de pose de composants CMS Panasonic allant jusqu’au boitier 01005 pour une capacité de 150 000 composants / heure, four de refusion sous azote, buffer, contrôle AOI 3D en sortie de four et stockage automatique des cartes en fin de cycle.

ADHÉRENT

Contact : ALTRICS Patrick GUERINEL +33(0)6 52 69 32 35 guerinel@altrics.com www.altrics.com


PRINTER AOI

DISPENSER AOI

SPI

MOUNTER

YAMAHA FACTORY TOOLS

HYBRID PLACEMENT INTELLIGENT STORAGE

La solution TRUE TOTAL LINE de YAMAHA est la gamme industrielle de pointe sur le marché électronique pour le prototypage, haut mixage petit/moyen volume jusqu’aux multi productions grand volume ainsi qu’à l’ultra production de masse. Les solutions de YAMAHA INTELLIGENT FACTORY offrent la plus complète gamme de logiciels pour l’industrie 4.0. Chez YAMAHA INTELLIGENT FACTORY nous sommes focalisés sur la connexion 4M par la technologie numérique dans la fabrication électronique : MACHINE – MATERIAU – HUMAIN – MÉTHODE. Optimisez la productivité de la ligne et le rendement de l’usine avec 4 connexions M2M : Machine à Machine, Matériau à Machine, Méthode à Machine et Machine à Humain.

07.– 09.05.2019, Nuremberg, Germany

HALL 4 STAND 319

VISITEZ NOUS!

www.yamaha-motor-im.eu Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique -février 2019 - n° 99 - 47


LES FABRICANTS D’ELECTRONIQUE

Après l’acquisition en 2015 de l’entreprise Thermo Control, le nouveau groupe, ODMI, a acquis en 2017 la société AR3E : ”Nous sommes ainsi passés de 28 à 60 salariés et nous avons doublé notre chiffre d’affaires en le portant à plus de 9 Me, souligne Samad NASSIH, ingénieur commercial. Notre objectif est clair : activer de nouvelles synergies pour conforter notre position de fournisseur-partenaire en élargissant nos zones de compétences et d’action : Thermo Control (CHR) et

SODALEC

a reçu la reconnaissance «Authorized Microchip Design Partner» Depuis sa création, SODALEC a orienté ses activités dans le domaine de l’industrie, des télécommunications, du médical et de l’agroalimentaire. Certifiée ISO9001, elle propose à ses clients de prendre en charge tout ou partie du cycle de vie du produit. Son activité couvre la petite et la moyenne série en prenant en compte les enjeux financiers de chaque projet. SODALEC possède aussi en interne un bureau d’études composé d’une dizaine d’ingénieurs. Avec le service commercial, il aide le client à l’élaboration du cahier des charges en le conseillant sur les meilleures technologies envisageables. La conception porte naturellement sur l’étude matérielle des cartes électroniques à travers des logiciels de CAO/DAO spécialisés mais elle intègre également l’étude des logiciels embarqués équipant les produits et les cartes électroniques.

Plus qu’un fournisseur : un partenaire Qu’est-ce qu’un fournisseur-partenaire selon SERSA ? ”Sur notre segment, c’est d’abord un interlocuteur capable d’être force de proposition technologique sur le long cours : c’est-à-dire capable d’accompagner ses clients depuis la phase de développement (études, conception, prototypage, pré-série, etc.) jusqu’à l’intégration sans négliger la post-phase de veille technologique pour faire vivre et évoluer le produit tout au long de sa durée de vie en restant toujours en phase avec les dernières innovations. Chez SERSA, nous nous considérons de fait comme un maître

En 2017, SODALEC a reçu de la DGE un agrément Crédit d’Impôt Innovation (CII) au titre des années 2017 à 2021. Si un tel agrément peut profiter financièrement à ses clients sous certaines conditions d’éligibilités, il témoigne surtout des capacités d’innovation de SODALEC, tout comme la reconnaissance d’ « Authorized Microchip Design Partner »,par le fabricant mondial de semi-conducteurs.

d’œuvre en électronique, une sorte de bureau d’études électroniques externalisé au service des objectifs métiers de nos clients.”

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Reprise en 2008 par une équipe de salariés déterminés à faire bouger les lignes de l’électronique embarquée sur mesure, SERSA poursuit sa stratégie de diversification.

AR3E (froid embarqué) disposent toutes deux d’une production intégrée et d’expertises spécifiques comme le résinage ou encore la tropicalisation s’agissant d’AR3E.”

ADHÉRENT

Contact : SERSA ELECTRONIQUE Samad NASSIH +33(0)1 39 29 73 37 s.nassih@sersa.fr www.sersa.fr

ligne de production CMS performante mais aussi sur des opératrices et opérateurs de production spécialisés. Le service achat optimise les approvisionnements en veillant à la pérennité des composants et des secondes sources. Quant au service qualité, il veille au respect de la qualité et des engagements clients. SODALEC, c’est toute une équipe à votre écoute et à votre service. N’hésitez pas à nous contacter !

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Des technologies clés sur mesure dans vos produits

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SERSA

Mais SODALEC propose aussi de l’expertise en design, câblage filaire, études de moules, qualification d’essais pour le marquage CE. Elle peut prendre en charge les projets dans leur ensemble. SODALEC, c’est enfin une société de fabrication qui s’appuie sur une

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ADHÉRENT Contact : SODALEC Francis L’HUILLIER +33(0)2 99 60 16 55 francis.lhuillier@sodalec.fr www.sodalec.fr


ALLIANSYS

Comment ALLIANSYS transforme progressivement son usine vers le 4.0. ALLIANSYS a graduellement mis en œuvre ces dernières années son plan d’action s’inscrivant dans l’esprit de l’usine 4.0. Plus compétitive et plus flexible, l’usine du futur répond à la diversification des besoins dans des délais de plus en plus courts. Elle est également plus respectueuse de l’environnement et plus performante énergétiquement. Le bon sens, la persévérance et un peu de moyen permettent de progresser. Voici l’état d’avancement de ce programme.

• Respect de l’environnement. - Chaudière gaz à condensation de dernière génération mise en service en 2017 permettant une économie annuelle de 25%. - Système automatique de coupure

• Agilité de l’organisation. - Postes de travail modulaires sur roulettes à base de Trilogiq réalisés en interne pour changer de configuration très rapidement et facilitant le nettoyage. - Saisie des temps passés dans le système ERP pour suivre la productivité. - Utilisation d’une imprimante 3D pour réaliser certains outillages de production. - Changement de séries rapides sur ligne CMS avec préparation feeders et contrôle sur trolley hors ligne.

Au centre de ces actions, on retrouve l’opérateur !

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générale de l’eau lorsque l’alarme est en service. - Système d’éclairage à Led dans 50% des bureaux. Réduction de 70% de la consommation. - Organisation de la gestion des déchets conforme à la norme ISO 14000.

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ALLIANSYS a travaillé sur 3 axes et a mis en place les applications concrètes suivantes : • Digitalisation et connectivité des équipements. - Monitoring des lignes CMS visible de n’importe quel point du site. - Mesures et enregistrements des paramètres environnementaux dans l’atelier. - Système de traçabilité et anti-erreur de chargement sur la ligne de pose CMS. - Rails fixes inversés permettant aux opérateurs d’intervenir simultanément sur les 2 lignes. - Robots connectés directement aux serveurs. - Systèmes ERP centralisé complet. - Ecran tactile grand format pour stand up meeting quotidien.

ADHÉRENT

Contact : ALLIANSYS Jean-Luc PAUMIER +33(0)6 24 43 92 32 jl.paumier@alliansys.fr www.alliansys.fr

cette appli c’est juste un truc de dingue ! avant j’étais soumis aux donneurs d’ordre maintenant je négocie avec mes clients. e-FICIO l’appli du SNESE qui fait gagner des parts de marché !

e-ficio@snese.com Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique -février 2019 - n° 99 - 49


LES FABRICANTS D’ELECTRONIQUE

Votre satisfaction, celle de nos clients et de nos partenaires, représente notre objectif principal. Nous évoluons dans un contexte international : sourcing de composants dans le monde entier, clientèle worlwide (USA, EMEA). C’est dans ce contexte qu’en partenariat avec la région Grand Est, nous développons l’usine du futur : une nouvelle forme de collaboration. Celle-ci s’articule par une intégration verticale (intégration des acteurs tout au long de la chaîne de valeur, du fournisseur au client) et par une

DELTA SERVICE PRODUCTION

Trouve une solution pour faire face à la pénurie de composants Afin de sécuriser les produits de ses clients, Delta Service Production (DSP) a anticipé la pénurie de composants passifs en faisant 1 an de stock. Plus qu’un sous-traitant, DSP est un réel partenaire qui vous accompagne pour trouver des solutions à vos besoins. DSP est spécialisée dans l’assemblage de cartes électroniques en région Montpelliéraine. Du prototypage, à la présérie, petite et moyenne série, DSP vous assure des prestations de qualité dans le respect des délais. Situé à Castries dans ses nouveaux locaux, la société s’est dotée d’équipements high-tech permettant : • Tous types d’assemblages : manuels, traditionnels, CMS

Nous travaillons dans les domaines très variés : les objets connectés, la sécurité, le médical et le ferroviaire qui demandent un haut niveau d’exigence. En répondant à ces exigences, nous faisons bénéficier de notre savoir-faire à l’ensemble de nos clients dans le but d’offrir des produits du plus haut niveau de qualité et de technologie. ACEA assemble, câble et intègre les cartes électroniques dans des boîtiers, des rails, des chariots, … Notre métier évolue toujours davantage vers celui d’un intégrateur complet ! N’hésitez pas à nous solliciter, nos équipes sauront répondre à votre besoin en intégrant vos exigences. • L’expertise de vos cartes aux rayons X • Le Rework de vos composants même les plus petits et les plus délicats : Bga, µBga et QFN • Le câblage filaire, l’intégration et les tests fonctionnels de vos cartes et appareils. DSP propose aussi un service rapide et efficace pour du prototypage à délai très court de 2 à 5 jours ouvrés. Forte de ses années d’expertise et de son professionnalisme, la société DSP travaille essentiellement avec des acteurs dans le secteur des équipements médicaux, du nucléaire, de l’industriel et du pétrole. Son réseau de fournisseurs fiables allié à la rigueur de ses employés avec plus de 25 ans d’expérience, permettent à la société d’obtenir un niveau de qualité irréprochable sur l’ensemble des produits fabriqués.

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Quelques chiffres : • Chiffre d’affaires 2018 : 10 Me • Effectifs : 69 personnes • Surface de production 3000 m2 • certification ISO 9001 • certification ISO 13485 • certification UL produits

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ACEA, PME à taille humaine propose des solutions globales dans le domaine électronique. La réactivité et la flexibilité représentent nos principaux points forts tout en proposant des prix compétitifs à nos clients qui sont le centre d’attention de l’entreprise. N’hésitez pas à nous soumettre vos idées et vos projets, nous serons à votre écoute avec la volonté de les réussir.

ACEA est membre du réseau BPI Excellence, une récompense pour notre potentiel de croissance et la qualité de nos offres. Nous sommes également la première entreprise dans le Grand Est à accueillir une Startup dans ses locaux. L’objectif est de partager nos expériences et de développer des synergies.

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Venez nous rencontrer au salon de l’industrie du 5 au 8 Mars 2019 au parc des expositions d’Eurexpo de Lyon sur le stand C70 Hall 6, au cœur du village de l’Industrie Electronique du SNESE.

ADHÉRENT Contact : ACEA Nathalie WALLART +33(0)6 08 54 64 80 n.wallart@acea-ems.com www.acea-ems.com Pour finir l’année 2018 et affirmer ses 31 ans de service, DSP est en cours de validation des certifications ISO 9001 et ISO 13485 afin de pouvoir proposer ses services aux clients les plus exigeants.

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Imaginez le futur, nous le fabriquons pour vous.

intégration horizontale (collaboration renforcée entre les différents services, du marketing au contrôle qualité). Les investissements dans le cadre de ce projet, appelé PHOENIX 4.0, sont orientés smart factory : digitalisation, automatisation et robotisation.

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ACEA

ADHÉRENT

Contact : DELTA SERVICE PRODUCTION Franck COSCUJUELA +33(0)4 67 22 22 24 contact@deltaserviceproduction.com www.deltaserviceproduction.com


SECAD

automobile, machinisme agricole, paramédical / médical, recherche, sport…

Collaborer avec Secad, c’est opter pour la sécurité. En ayant un interlocuteur unique, vos budgets et délais de mise en production sont maîtrisés ainsi que la conformité du produit final. Nous veillons au bon déroulement de votre projet. Dès la phase de conception, notre équipe R&D attache une attention particulière à la fabrication série du produit à travers la mise en œuvre de solutions innovantes, performantes, pérennes et économiquement attractives. Secad accompagne ses clients durant tout le cycle de vie de leurs produits.

Nous sommes certifiés ISO9001 :2015 et bénéficions d’agréments ministériels CIR/CII.

SYSTECH et son équipe de 63 collaborateurs sont spécialisés dans les prototypes, petites et moyennes séries. Leader du couple réactivité/qualité, SYSTECH couvre 3 domaines d’activités, le câblage carte, le câblage filaire et l’intégration. Câblage carte : • Câblage traditionnel : 1 atelier spécialisé dans le câblage de composants traversants, et 1 vague ROHS. • Câblage CMS : câblage de composants CMS sous binoculaire et 2 lignes complètes de poses automatiques de composants CMS, dont une intégrant une machine de contrôle 3D du dépôt de pâte à braser et une AOI en fin de ligne Câblage filaire : • Réalisation de câbles, faisceaux, harnais et bancs de test. • Montage mécanique de châssis, racks, et armoires.

Nous mettons en œuvre nos compétences dans des secteurs d’activité variés : industrie, aéronautique, transport routier,

ADHÉRENT Contact : SECAD Fabien MENU +33(0)4 74 76 35 45 fabien.menu@secad.fr Nancy SANCHEZ +33(0)4 74 76 35 45 nancy.sanchez@secad.fr www.secad-electronics.fr

Intégration : • Intégration d’ensembles et sousensembles électroniques. • Intégration de dalles tactiles de type capacitif ou résistif sous hotte à flux laminaire. Dans chaque domaine d’activités, l’offre que propose SYSTECH comprend 5 domaines de compétences : • Recherche & Développement : Etude Hardware & Software. • CAO mécanique et électronique : PADS, CADENCE, ALTIUM, AUTOCAD, SOLIDWORKS. • Achats composants et PCB : 7 acheteurs dont un, spécialisé à l’achat des PCB. • Production : prototypes, petites et moyennes séries. • Contrôle qualité visuel et fonctionnel : AOI indépendante, RX, station de réparation des cartes, banc SINOR. Certification SYSTECH : ISO 9001 EN9100 IPC-A-610

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SYSTECH

• Conception, • Industrialisation, • Fabrication série des cartes, • Intégration dans le produit final, • Test, • Assistance technique pour l’homologation des produits développés (pré-qualification CEM, essais en laboratoire…), • SAV • Veille technologique.

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Implantée en région Rhône-Alpes (à St MARTIN DU FRESNE et GRENOBLE) depuis près de 40 ans, notre PME intervient dans l’étude et la fabrication de cartes électroniques innovantes. Notre stratégie d’entreprise consiste à proposer une solution globale à nos partenaires pour livrer un produit clé en main : • Aide à la rédaction du cahier des charges,

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L’innovation collective au service de l’électronique !

ADHÉRENT Contact : SYSTECH Vincent FANON +33(0)2 37 31 40 00

v.fanon@systech-ste.com www.systech-ste.com

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique -février 2019 - n° 99 - 51


LES FABRICANTS D’ELECTRONIQUE

• Elaboration et conception de schémas électroniques. • Design de pcb : conception et routage de cartes électroniques (simples, doubles ou multi-couches ; rigides, flexibles ou flex-rigides) pour des circuits analogiques, numériques, hf ou mixtes. • Elaboration de documents techniques pour le développement, le plan principal et le plan d’assemblage. • Gestion de la fabrication via nos soustraitants et partenaires. • Création de boîtiers électroniques

AQLE

Installée aux portes de Paris, AQLE est une entreprise de 140 collaborateurs, spécialisée dans le câblage électronique : carte, filaire et intégration d’équipement. Portée au quotidien par une équipe de prototypistes, de câbleurs et de chefs de projet, AQLE répond à l’expertise technologique attendue par les plus grands donneurs d’ordres. En travaillant sur ses organisations managériales, AQLE a acquis, des outils de pilotage qui permettent d’offrir les meilleures performances (OTD, PPM, …). Un système qualité robuste et un système logistique agile sont utilisés quelle que soit la complexité du produit

Nous tenons compte de vos exigences en termes d’environnement, taille, normes et budget. Nous apportons notre aide aux bureaux d’études qui souhaitent sous-traiter une partie de leur projet.

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• Recherche et développement de projets : prototypage, de la réalisation à l’assemblage.

Nous offrons nos compétences aux entreprises qui auraient une idée à développer sur un projet électronique tel que l’IoT, la robotique, les drones, les capteurs, la santé, l’environnement, l’automobile, le ferroviaire, l’aéronautique, l’aérospatiale…

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Bureau d’études en sous-traitance électronique, situé en Normandie près d’Evreux, M3E conception électronique vous accompagne dans la réalisation de vos projets. Notre société intervient dans différents domaines.

sur mesure pour la protection des prototypes et des petites ou grandes séries.

Nous nous adaptons à l’obsolescence, la pénurie et l’évolution des composants. Nos designers et électroniciens sont certifiés CID du standard IPC. Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à nous contacter. Au plaisir de travailler prochainement avec vous.

et sa quantité. Petites et moyennes séries, lancements à l’unité comme pour plusieurs centaines de pièces, ce sont plus de 3000 références produites qui sortent chaque année des ateliers d’AQLE et de SOMALEC (en Tunisie). Dans la recherche systématique de réduction des coûts de production, en prenant en compte les contraintes liées aux lancements, AQLE assure aussi pour ses clients les choix les plus judicieux pour l’achat des composants. AQLE est dotée de nombreux moyens technologiques : • Une ligne CMS MYCRONIC • Un testeur à sonde mobile TAKAYA • Un laboratoire PRESSFIT • Un robot de vernissage NORDSON Les produits de nos clients réclament les plus grandes attentions c’est pour cela que depuis presque 10 ans, AQLE investit chaque année dans du matériel dernière génération.

52 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - février 2019 - n° 99

ADHÉRENT Contact : M3E Conception Electronique Yannick TREBERT +33(0)6 74 67 75 37 contact@m3e-conception-electronique.com www.m3e-conception-electronique.com * En 2017 un rayon X Nikon/X-Tek XTV160 * En 2018 une machine AOI ont rejoint nos ateliers. Ils permettent de se doter de briques supplémentaires de contrôle et d’expertise associée aux nombreuses possibilités techniques de ces investissements. Prochainement, nous vous invitons à prendre connaissance de nos dernières News sur notre site internet.

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De la conception à la réalité

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M3E Conception Electronique

ADHÉRENT Contact : AQL ELECTRONIQUE Frédérique DANNE +33(0)3 44 19 29 39 f.danne@aqle.fr www.aqle.fr


Isabelle Guillemin (i.guillemin@socimet. com) aux Méthodes et Gilles Brun (g.brun@socimet.com) à la direction sont à votre écoute pour toute précision sur notre savoir-faire. Tel 03 80 20 38 20.

Expertise en Industrialisation et Design de PCB selon les standards IPC Polygone CAO, créé en 2003, est un bureau d’études spécialisé dans la Conception et l’Industrialisation de cartes électroniques (PCB/PCBA). Tous les designs sont réalisés selon les standards IPC. Au-delà de la maîtrise de ces standards, nous sommes certifiés CID+ et disposons de l’agrément CIR pour l’ensemble des travaux de R&D. Pourquoi travaillons-nous selon les standards IPC ? Les choix afférents au développement d’un layout PCB sont depuis plusieurs années devenus cruciaux. Au-delà des performances électroniques attendues, l’industrialisation du layout doit répondre aux différentes exigences visant à obtenir une fabricabilité optimum garantissant les coûts, reproductibilité et performance du PCBA. Une approche Mécatronique intégrant l’ensemble des contraintes (mécanique, électrique, thermique et EMI/CEM) que va connaître le PCB/ PCBA, est mis en œuvre lors du

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Contact : SOCIMET Gilles BRUN +33(0)6 28 90 41 22 g.brun@socimet.com Isabelle GUILLEMIN +33(0)3 80 20 38 20 i.guillemin@socimet.com www.socimet.com

Une nouvelle organisation est mise en place pour répondre aux exigences de

POLYGONE CAO

ADHÉRENT

développement du layout garantissant une approche globale de l’intégration système. La testabilité est aussi intégrée dès le démarrage de celui-ci selon les techniques adaptées et choisies. La maintenabilité du PCBA est mise en oeuvre pour les designs de forte valeur. Fourniture de cartes câblés : Prestations réalisées par nos partenaires certifiés et qualifiés. Formations métier : Polygone CAO, organisme de formation agréé et référencé au Data Dock, propose des formations personnalisées en « Conception et industrialisation de Cartes Électroniques » sur le logiciel Altium Designer, des formations sur mesure dispensées par notre expert certifié IPC CID+. Environnement logiciels maîtrisés : • Altium Designer • Cadence Orcad Capture/Allegro • Mentor Graphic Pads Standard + et Xpedition • PCAD • Solidworks • PDN Analyser

Salon Global Industrie Midest Lyon du 05 au 08 mars 2019 Polygone CAO sera présent sur le Village de L’Industrie Electronique du SNESE, Stand D74. N’hésitez pas à venir nous rencontrer, nous pourrons nous présenter et échanger sur des opportunités de collaboration.

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Suite au départ en retraite de M. Gillet et à la session de la société par monsieur MARTIN, une nouvelle équipe a repris les rênes. Toujours plus de précision et de services font partis des objectifs 2019. Des investissements ont été réalisés dans le procédé photoimageable afin d’accroitre la finesse de gravure et la qualité de la prestation. D’autres investissements sont prévus dans l’automatisation et les circuits spéciaux.

la nouvelle version 2015 de la norme Iso 9001.

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SOCIMET

Transmission réussie chez SOCIMET.

ADHÉRENT

Contact : POLYGONE CAO Sylvie BUGNAND +33(0)2 32 54 08 99 contact@polygone-cao.fr www.polygone-cao.fr

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique -février 2019 - n° 99 - 53


INFORMATIONS COMMERCIALES ISIT

En partenariat avec XJTAG, ISIT organise plusieurs Ateliers Gratuits Test et Analyse Boundary Scan dans toute la France en 2019.

Les outils XJTAG peuvent être utilisés à tous les stades du cycle de vie d’un produit électronique, de la conception jusqu’au maintien en conditions opérationnelles, en passant par la production. Organisé sur une journée et entièrement gratuit, l’atelier vise à introduire le test Boundary Scan (JTAG) à l’aide d’exemples pratiques avec une carte de démonstration. Il intéressera toute personne active dans les domaines de la conception, du développement, du test ou de la fabrication de produits électroniques.

la conception de cartes électroniques et le diagnostic de défauts de montage. Grâce à une approche de testabilité dès la CAO et la phase de prototypage, ils découvriront comment augmenter la couverture de test des cartes, en particulier sur les circuits complexes équipés de boîtiers BGA. Ces ateliers seront animés par un ingénieur d’application terrain très expérimenté. Aucune connaissance préalable de JTAG n’est nécessaire. Pour découvrir le programme de la journée, et s’inscrire, il suffit de se rendre à l’adresse :https://www.xjtag. com/fr/company/events/workshops/.

Les participants apprendront comment utiliser la méthode d’analyse et de test Boundary Scan (JTAG) pour améliorer

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Les deux premiers ateliers se tiendront le 14 mars en région parisienne et le 9 avril à Lyon, et font suite à l’annonce, fin 2018, de la nouvelle release v3.8 des outils XJTAG, pour un développement de tests JTAG plus intelligent et plus rapide.

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Après le succès des éditions 2018 de ces ateliers sur le test JTAG, ISIT réitère ce type d’événement pour donner l’opportunité à de nouveaux participants de découvrir les concepts et les outils de test JTAG.

ADHÉRENT

Club des Partenaires

Contact : ISIT Christian BESSOUDOUX +33(0)5 61 30 69 09 cbessoudoux@isit.fr www.isit.fr

Présent sur le marché français de la distribution de composants électroniques, ADDIS propose des solutions techniques adaptées à vos besoins en partenariat avec des leaders internationaux. ADDIS compte parmi ses partenaires, Alpha Wire, qui fabrique et distribue, fils, câbles multiconducteurs, accessoires de câble et produits associés, destinés aux marchés électroniques et électriques. Depuis plus de 90 ans, Alpha Wire conçoit des fils et des

applications les plus difficiles, quels que soient les risques où le câble est exposé : températures extrêmes, huiles et solvants ou bruits électriques. Pour chaque câble, Alpha Wire s’appuie sur des matériaux de première qualité, des processus de fabrication avancés et un contrôle de qualité de classe mondiale afin de garantir le bon fonctionnement du produit et le succès des applications dans lesquelles il est utilisé.

54 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - février 2019 - n° 99

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ADDIS COMPOSANTS ELECTRONIQUES câbles UL parfaitement adaptés aux

ADHÉRENT

Club des Partenaires

Contact : ADDIS COMPOSANTS ELECTRONIQUES Catherine FRIBOULET +33(0)1 56 31 43 10 catherine.friboulet@addis.fr www.addis.fr www.addislighting.com


MBO 2018 : une année charnière pour MBO qui obtient la certification IATF 16949 et de nouvelles performances industrielles Spécialiste et leader européen sur le marché des produits de brasure tendre, MBO vient de réaliser une véritable montée en puissance. Déjà détentrice de la certification ISO 9001, l’entreprise a obtenu cette année l’IATF 16949, le standard industriel au plus haut niveau en termes de gestion et de qualité pour le secteur automobile, et développé par l’International Automotive Task Force. Mieux encore, MBO a transformé l’essai en utilisant cette approche normative comme fer de lance pour une amélioration encore plus poussée de son processus managérial et industriel. 70 ans d’existence pour l’unique fabricant français de brasure tendre MBO se consacre depuis 1947 à la fabrication de fils de soudure, d’alliage d’étain avec ou sans plomb déclinés sous de multiples formes, au niveau des alliages comme au niveau de la chimie, à destination des assemblages électroniques, électriques ou électromécaniques. Aujourd’hui seul fabricant français de brasure tendre, MBO distribue ses productions dans le monde entier, depuis son site de la périphérie de Dijon mais aussi par l’intermédiaire de ses filiales au Royaume-Uni, en Pologne et en Chine : des fils de soudage, des crèmes à braser, des flux de soudure - sous forme de liquide ou de gel - des alliages pour tout process de brasage (barres, baguettes, lingots, grenaille, anodes), des préformes et d’autres produits spécifiques. Catherine Vergnaud, présidente de MBO, dirige de main de maître l’entreprise : docteur ès-Sciences ses mérites en tant que chef d’industrie ont d’ailleurs été récompensés par une promotion à l’ordre de Chevalier de la Légion d’Honneur – elle a parfaitement compris les enjeux du marché, notamment automobile, la nécessité de diversification et celle d’une offre de produits de pointe. Mais surtout, elle a perçu tout l’intérêt de se projeter au-delà des exigences de la certification pour redéployer le

Pour la mise au point de ses produits et leur contrôle suivant les normes internationales (IPC, JIS), MBO dispose d’un parc machines comprenant des sérigraphieuses, des fours de refusion, viscosimètre MALCOM… L’entreprise recourt également à des laboratoires de contrôle externes pour garantir les résultats obtenus et offrir une qualité parfaite à ses clients. Madame Catherine VERGNAUD, présidente de MBO

système de l’amélioration continue, avec les bénéfices éprouvés en interne que sont la rigueur dans les actions quotidiennes, la recherche systématique des pistes d’amélioration, une méthodologie structurée pour les projets de R&D. R&D et support technique au service des clients La brasure tendre est un enjeu crucial pour les assemblages électroniques et électriques. A travers son pôle de R&D basé au siège de la société, un pool d’ingénieurs et de docteurs, MBO développe des formulations chimiques, des alliages en fonction des process de ses clients.

L’entreprise dijonnaise ne se limite cependant pas à l’élaboration et à la commercialisation des consommables de brasure tendre. Elle offre aussi un support technique qualitatif qui se traduit par une présence physique chez ses clients pour la mise en place de leurs process. Lors des démarrages de ligne, ou pour l’optimisation de l’existant, les ingénieurs de MBO sont là pour la mise au point des différents paramètres. Enfin, et pour mieux se positionner sur les nouveaux marchés et renforcer sa compétitivité globale, MBO met en place chez ses clients un processus logistique adapté, via son site français ou au-travers de ses filiales.

Ainsi, l’année 2018 a été marquée notoirement pour MBO par la mise sur le marché de produits nouveaux : • Crème à braser low-voids RSN 70 LF/ V • Gamme de produits de brasure tendre pour : - application DIE ATTACH pour assemblage final des semiconducteurs - procédé de soudage par JET PRINTING • Gamme de nouveaux alliages normalisés ou non avec des caractéristiques mécaniques, thermiques et de process (mouillabilité, résistance en température) améliorées et conformes aux directives REACH et RoHS

Contact : MÉTAUX BLANCS OUVRÉS (M.B.O) Catherine VERGNAUD +33(0) 3 80 46 12 58 admin@mbosolder.com www.mbosolder.com

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique -février 2019 - n° 99 - 55


INFORMATIONS COMMERCIALES

La licence professionnelle CPSE « Conception et Production de Systèmes Electroniques » de l’Université Paul Sabatier – Toulouse III forme des apprentis aux techniques d’industrialisation en électronique. Depuis sa création en 2002, soutenue par le SNESE, a accueilli plus de 150 apprentis avec un taux de réussite moyen de 94 % ! QUEL INTERET POUR L’ENTREPRISE de recruter avec LA LICENCE pro CPSE ? L’opportunité vous est offerte d’accueillir un(e) jeune en contrat d’apprentissage qui sera formé(e) à tous les aspects de l’industrialisation de cartes depuis la connaissance du circuit imprimé et des composants, jusqu’aux spécificités liées aux procédés de fabrication. Cette personne sera pour vous un précieux collaborateur pour la finalisation de vos projets : • Dans le domaine du bureau d’études : routage, gestion des prototypes (réalisation ou sous-traitance), dans le souci d’améliorer la communication entre le Bureau d’Etudes et l’Assembleur • Dans le domaine des méthodes : élaboration de nouvelles gammes (compatibilités RoHS), optimisation et gestion de procédés, dans un souci d’amélioration de la « qualité » Prendre un apprenti de la licence professionnelle c’est pour votre entreprise la possibilité de développer et de réaliser un projet industriel : • Immersion de 30 semaines en entreprise (trois périodes d’alternance novembre-décembre, mars-avril, juilletAoût) • Projet tuteuré de 140 heures réparties sur 18 semaines. • La personne recrutée ne passe pas

(AOI, SPI 3D)

L’équipe pédagogique apporte un soutien important à l’entreprise et à l’apprenti avec :

• Optimisation des postes de retouches manuelles

• Une aide administrative et financière pour monter le contrat d’apprentissage • Un suivi « personnalisé » de l’apprenti tout au long de l’année (visites du tuteur universitaire) • La définition de projets tuteurés définis en fonction des besoins des entreprises.

• Mise en place d’un poste de vernissage

• Lean Manufacturing Si vous souhaitez accueillir un apprenti, n’hésitez pas à faire appel dès maintenant à l’équipe pédagogique qui vous apportera un soutien efficace pour cette phase de recrutement. La prochaine promotion débutera ses cours le 9 septembre 2019.

• L’utilisation des équipements de la plateforme MICROPACC avec l’expérience des intervenants de la plateforme et des enseignants de la licence professionnelle. • Des propositions de solutions d’hébergement sur Montauban • Une aide à l’insertion de l’apprenti après sa formation Si vous envisagez maintenant de renforcer votre équipe pour développer ou améliorer votre atelier ou vos procédés de fabrication, vous pouvez dès maintenant définir le thème de votre projet pédagogique. Ainsi, ces dernières années, les projets suivants ont été soutenus : • Chute des CMS lors des procédés doubles refusions • Performances et fiabilité des crèmes à braser nouvelle génération • Etude des causes de voilage d’une carte multicouche • Bilan et prospectives sur le brasage sélectif • Flux No Clean et nettoyage • Les finitions RoHS pour les circuits imprimés • Mise en place et Qualification de procédés (refusion, jet d’encre, réparation BGA, …) • Qualification des nouvelles technologies de composants (BGA, QFN, …) pour l’aéronautique • Mise en place de moyens d’inspection

56 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - février 2019 - n° 99

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Un projet industriel, un projet de recrutement… pensez APPRENTISSAGE avec La Licence Professionnelle CPSE !

moins de 1 050 heures chez vous pour 600 heures de formation.

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transmission de conditionnement et de traitement de la puissance, des signaux et des données.

Sourcing Sourcing et approvisionnement sensibles via notre réseau de fournisseurs qualifiés. Nous travaillons avec plus de 2 600 fournisseurs. Stocks et excédents CSA vous propose la gestion de vos stocks ainsi que vos excédents. Nous disposons de 200.000.000 références livrables sous 24H dans le monde entier. CSA, votre partenaire idéal.

IDELEC

IDELEC fête ses 20 ans ! Situé dans la région alpine d’Annecy en France, Idelec a débuté son activité dans les circuits imprimés en avril 1999 et fête donc ses 20 ans dans l’industrie. Au fil du temps, Idelec est devenu un partenaire de confiance pour ses fidèles clients avec une production intégrée fournissant des circuits de qualité. L’entreprise était d’ailleurs l’un des pionniers du domaine. Quels que soient les besoins technologiques, des solutions adaptées sont proposées. Idelec aide les clients à relever des défis et à saisir de nouvelles opportunités. L’expérience acquise au cours des 20 ans garantit une satisfaction optimale.

CSA ELECTRONICS est IMPORTATEUR EXCLUSIF et distributeur pour TOUTE LA GAMME DES COMPOSANTS : ANTELEC - INFINEON - HALO - APEM TYCO/AMP - NICHIA - FCI - JST et bien d’autres...Vous pouvez nous demander les catalogues par mail RITEL : fabricant suisse dans la fabrication des pièces d’injection en plastique ( boutons de commande et capuchons sur mesure en petite quantité ). Les boutons Ritel se caractérisent par leur présentation soignée, leur grande solidité et par un programme complet d’accessoires de couleurs variées. ARCOL : fabricant de résistances de puissance pour couches épaisses, couches fines, à feuilles, montage en surface (CMS), montage en trou traversant, de précision, élément nu à haute tension. WEIDMULLER : Leader en solutions de raccordement électrique, de

Aujourd’hui, c’est plus de 150 tonnes par an de PCB qui vont directement chez les clients avec des départs quotidiens. Une équipe de 25 personnes en Asie est en lien permanent avec le bureau français. Ainsi, le client traite toujours avec un contact local français. PCB à Annecy !

KF : Spécialiste français des produits chimiques spéciaux destinés à la maintenance et à la réparation dans les marchés du bâtiment, de l’industrie, de l’électrique, de l’électronique, de l’informatique et de la bureautique. KF est une marque du groupe CRC Industries. PROVERTHA : producteur et fournisseur de composants de transmission de signaux et de données. D-sub, connecteurs M12, capots, capots métalliques...

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Société de services dont les équipes commerciales ont travaillé dans de grands groupes industriels leaders et dans de nombreuses sociétés de distribution. Services CSA vous permet de bénéficier de son réseau de partenaires internationaux et vous offre la possibilité de regrouper l’ensemble de vos besoins en composants électroniques. Passifs - Actifs - Connectiques Produits obsolescents. Grâce à ce partenariat CSA vous offre toutes les grandes marques de l’électronique mondiale.

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Contact : CSA Corinne ENCAOUA +33(0)1 48 92 49 25 corinne@csa-electronics.com www.csa-electronics.com

afin de se moderniser et de mieux correspondre à ses valeurs actuelles. Idelec poursuit un développement dynamique et espère ainsi séduire clients et nouveaux clients.

Idelec offre une organisation flexible et performante qui permet de ne plus avoir les contraintes liées à la production et la logistique. Pourquoi s’en priver ? Pour fêter ses 20 ans, la société a décidé de mettre en œuvre plusieurs actions marketing. La première consiste à communiquer avec des insertions publicitaires dans le magazine Les cahiers de l’industrie électronique & numérique. La deuxième action a été de retravailler son image graphique

Contact : IDELEC Jean-Michel DUCRET +33(0)4 50 68 00 00 info@idelec.fr www.idelec.fr

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique -février 2019 - n° 99 - 57


NOUVEAUTES TECHNOLOGIQUES option). Par ailleurs, le temps de cycle (y compris le nettoyage du pochoir) a été réduit de 20 % par rapport aux modèles précédents. Parmi les autres améliorations, on retient la compatibilité avec une gamme plus large de tailles de cartes et la tête plus propre, d’où une nette réduction du volume de papier consommé pour le nettoyage.

Elle permet une automatisation complète des tâches de changement de production et affiche les temps de cycle les plus rapides au monde. Yamaha Motor Europe annonce le lancement de sa nouvelle machine de sérigraphie haut de gamme YSP10 le 1er mai 2019. Cet équipement de pointe est compatible avec une automatisation totale des tâches de changement de produit et affiche les temps de cycle les plus rapides au monde. L’YSP10 succède à l’YSP, une machine de sérigraphie haut de gamme dotée de têtes 3S et d’un mécanisme d’aspiration des pochoirs en standard. La conception et la structure de l’YSP10 ont été revues de fond en comble afin de permettre une automatisation complète des tâches de changement de production, qui nécessitent un maximum de temps dans les processus de sérigraphie.

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Maintenance prédictive pour des systèmes à rayons X en ligne Le système à rayons X « X-Line•3D » intègre dans son logiciel, une nouvelle application. Le système crée maintenant des plans de maintenance prévisionnels basés sur l’utilisation et se surveille de manière indépendante («maintenance préventive / prédictive»).

En plus des changements de programmes automatiques, qui existent déjà, et des systèmes de contrôle de la stabilité de sérigraphie, l’automatisation totale des tâches de changement de produit est possible grâce au nouveau changement automatique des pions de maintien des cartes, au remplacement automatique des pochoirs et aux fonctions de transfert automatique de la pâte à braser (proposés en

/ mensuel / annuel). Au lieu de cela, le système surveille les valeurs liées à l’utilisation, telles que par exemple, le déplacement des axes, les actions pneumatiques et les heures de fonctionnement du tube. Ces valeurs sont fournies avec un seuil d’avertissement et de service. Si le seuil d’avertissement est dépassé, une maintenance préventive peut être planifiée.

L’autodiagnostic avec la gestion de maintenance prédictive et préventive garantit des conditions de machine stables et une performance répétable et cohérente. Chaque composant clé de la machine est surveillé et un aperçu détaillé de la maintenance est créé. Un plan de maintenance préventive réduit les coûts de maintenance et les temps d’arrêt des machines.

Dans le cas de la maintenance prédictive, l’ampérage des systèmes d´axes est également surveillé. Une augmentation du courant est généralement associée à un coefficient de frottement accru du mécanisme d’axe. Dans le cadre d´un cycle de maintenance planifié, cela pourrait être détecté trop tard. La surveillance ciblée permet d’engager des mesures de maintenance au bon moment.

En pratique, il n’est plus nécessaire de travailler selon des cycles de maintenance planifiés (hebdomadaire

Le livret de service précédent avec le plan de maintenance et le journal est entièrement numérisé avec la

58 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - février 2019 - n° 99

Contact : YAMAHA MOTOR EUROPE N.V. Oumayma GRAD +49(0)2131 2013538 oumayma.grad@yamaha-motor.de www.yamaha-motor-im.eu

nouvelle application. Cela offre plus de transparence et permet de surveiller simultanément plusieurs machines en même temps. Cela facilite la planification des maintenances et réduit les temps d’arrêt. La nouvelle application Service & Maintenance est disponible dans le logiciel de la machine PILOT Inspect Version 3.4 pour le X-Line•3D.

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lance sa nouvelle machine de sérigraphie haut de gamme YSP10

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Contact : GOEPEL ELECTRONIC Matthias MULLER +49(0) 3641 6896 739 presse@goepel.com www.goepel.com


Salon de l’innovation en électronique, mesure, vision et optique

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NOUVEAUTES TECHNOLOGIQUES W-Tech

Que ce soit en fin de bande ou en réception de paniers garnis, le raboutage est essentiel dans le monde de l’électronique et plus encore chez les sous-traitants.

Buymanager

Présente son dernier-né : RFQPCB, logiciel de sourcing spécialisé pour les PCB. Avec une expérience de plus de 10 ans et forte de ses implantations aux Etats-Unis, en Europe et en Asie, Buymanager est positionnée sur le marché de l’eSourcing pour les secteurs de l’électronique et de l’industrie. Notre solution logicielle consacrée au sourcing stratégique et à l’automatisation du chiffrage des BOM est une solution de référence sur le marché, notamment dans la sous-traitance en électronique (EMS). À l’écoute des besoins de nos clients, nous avons décidé de développer un nouveau module dédié aux demandes de devis pour circuits imprimés : RFQPCB. RFQPCB est un logiciel en SaaS permettant d’envoyer des demandes de devis (RFQ) à vos fournisseurs, pour plusieurs PCBs et pour différents

Enfin, pour réunir ces outils, simplifier les actions utilisateurs et lui permettre d’être au plus près de la ligne, W-Tech propose un chariot de raboutage accueillant un support de pince, un plateau de travail, un support de bobines et un bac de récupération des déchets.

scénarios. Il s’adresse aussi bien aux EMS qu’aux OEM/ODM.

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Contact : W-Tech Olivier WEEGER +33(0)4 74 93 01 54 commercial@w-tech.fr www.w-tech.fr

Commandez dès à présent RFQPCB ou demandez votre essai !

RFQPCB permet de : • Centraliser, partager les données d’achats et les offres fournisseurs, • Automatiser et structurer le processus de consultation des fournisseurs, • Faciliter la comparaison des offres sur les critères techniques et économiques, • Evaluer la compétitivité d’une offre en la comparant avec l’historique. C’est grâce à notre connaissance des processus d’achats et à la volonté d’accompagner nos clients dans l’optimisation de ces processus que le logiciel a pu voir le jour. Fruit de plusieurs mois de réflexion et de développement, il répond aux besoins et attentes du marché ainsi qu’aux problématiques du sourcing de PCB : gestion manuelle des RFQ chronophage, comparaison des offres fastidieuse, partage compliqué au sein de l’équipe.

60 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - février 2019 - n° 99

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De plus, certains feeders étant plus sensibles aux agrafes, W-Tech distribue également des scotchs de raboutage métallisés sans agrafes. Ceux-ci permettent un raboutage

efficace et sans risque d’endommager les feeders. Ce type de raboutage peut être facilité grâce au support de raboutage proposé en supplément.

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En effet, W-Tech propose des pinces, standard ou semi-automatique avec chargeur, et des agrafes de raboutage universelles, en bandes ou en vrac, pouvant s’accommoder à toutes les largeurs de bandes alvéolées. Pour assurer la continuité du cover tape sur les deux bandes raboutées, des scotchs de raboutage de 8 à 56 mm sont également disponibles.

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Pour cela, W-Tech distribue des outils et solutions de raboutage pour répondre à tous les besoins de ce procédé.

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Contact : BUYMANAGER +33(0)1 49 84 86 26 sales@buymanager.biz www.buymanager.biz/RFQPCB


MJB

distributeur exclusif en France des produits de brasage KOKI : une gamme innovante, dédiée à l’assemblage des cartes électroniques (Crèmes à braser, Fils de Brasage, Colles CMS, Flux). Le nouveau centre technique KOKI, mis en place en 2017, rassemble les activités de Recherche et Développement ainsi que le service d’Analyse et de Support Technique pour les clients KOKI. Equipé de 2 lignes CMS ainsi que de nombreux appareils d’analyses et de mesure, KOKI offre aux clients : • De les accompagner lors de la qualification d’une nouvelle crème / fil, en réalisant gracieusement les analyses demandées (taux de voids, épaisseur intermétallique, tenue mécanique…) • De réaliser des analyses de défaillance en cas de problème process (mouillabilité, démouillage, délamination, pollution de carte, contamination ionique..) avec remise d’un rapport détaillé. Que ce soit pour la qualification d’une nouvelle crème à braser, d’un nouveau process (PoP, 0201…) ou pour solutionner une problématique particulière (durée de vie sur écran, problème de mouillabilité, réduction du taux de voids..), n’hésitez pas à contacter M. Aymeric THIBERT. MJB et KOKI seront ravis de vous accompagner dans la maîtrise de vos process de production.

Combiné à un flux nouvelle génération type 72M, le fil KOKI permet grâce à une mouillabilité accrue : • Une réduction du temps de brasage • Tout en diminuant la température des pannes (330 °C) N’hésitez pas à contacter MJB pour toute demande d’échantillon.

ORIGINAL 10 000 joints brasés

Cet alliage S03X7Ca, anti-érosion, à teneur réduite en Argent présente un double avantage économique : • Une économie de 20% sur le prix de la bobine •La durée de vie des pannes est multipliée par 4

ALLIAGE S0 3X7 Ca ALLIAGE SAC305

Depuis plusieurs années déjà, les fils KOKI sont disponibles en alliage S03X7Ca, l’alliage anti-érosion. Elaboré avec un flux No Clean de dernière génération (ROL0 selon la norme IPC-STD-004, ce fil est disponible dès le diamètre 0,2 mm. Il est par ailleurs compatible pour tout type de process (Manuel / Robot / laser).

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Contact : MJB Aymeric THIBERT +33(0)6 30 09 15 03 aymeric.thibert@mjb.fr infoMJB@mjb.fr www.mjb.fr

Contact : MJB Aymeric THIBERT +33(0)6 30 09 15 03 aymeric.thibert@mjb.fr infoMJB@mjb.fr www.mjb.fr Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique -février 2019 - n° 99 - 61


NOUVEAUTES TECHNOLOGIQUES Smart SMT Factory :

ASM propose une intégration à tous les niveaux Dans l’optique d’une production électronique intelligente et hautement efficace, les machines, les processus et les usines doivent être mis en réseau et intégrés. Leader technologique, ASM Assembly Systems propose désormais des interfaces ouvertes, des protocoles normalisés et des plateformes permettant aux fabricants de composants électroniques de s’intégrer de manière transparente.

Cela permet aux machines d’être connectées à l’échelle de l’usine avec des solutions modernes de MES. ASM est extrêmement engagée dans

ASM a lancé la plateforme numérique IIoT « ADAMOS » en partenariat avec des entreprises industrielles majeures telles que DMG Mori Seiki, Dürr et Zeiss, ainsi que des experts en informatique de Software AG. L’idée : une plateforme de cloud qui, contrairement aux grands fournisseurs de cloud comme Amazon, Google & Co., répondrait aux besoins spécifiques des entreprises de fabrication, y compris dans le domaine de la sécurité des données. Avec ADAMOS, les fabricants de produits électroniques équipés en ASM peuvent développer l’intégration entre sites, avec par exemple des solutions de surveillance ou de maintenance prédictive reliant tous les sites d’un fabricant de produits électroniques à travers le monde.

62 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - février 2019 - n° 99

C’est une pyramide d’intégration à la fois continue et ouverte, allant de la machine individuelle jusqu’au cloud : dans le cercle des équipementiers, c’est le nouveau standard proposé par ASM pour les fabrications électroniques. Avec ASM, les clients ont non seulement accès à du matériel et à des logiciels de pointe pour tous les flux de production, mais ils accèdent également à une intégration et à une mise en réseau à tous les niveaux.

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Au niveau de la machine, ASM utilise son interface bien connu OIB. Les fabricants et les intégrateurs électroniques ont accès à toutes les informations pertinentes des machines ASM. ASM s’appuie sur le successeur de SMEMA, IPC-Hermes-9852, pour assurer un suivi et une traçabilité sans faille des informations relatives aux cartes tout au long de la ligne de production. Après un scan unique de l’UID, on peut suivre les PCB quels que soient les machines et les fabricants. À tout moment, les informations sur le statut et les processus peuvent être complétées et suivies au niveau de la carte. ASM propose un logiciel moderne de planification « Line Planer », de programmation, d’optimisation et de contrôle pour superviser tous les workflows relatifs à ses lignes CMS - jusqu’au contrôle des flux de matières spécifiques à la CMS avec « ASM Material Manager ». Lorsque les fabricants de produits électroniques souhaitent intégrer d’autres machines de fournisseurs tiers, ASM prend en charge la communication M2M via le standard « IPC CFX ».

ce domaine depuis l’acquisition l’été dernier de la société portugaise « Critical Manufacturing », qui possède l’une des technologies logicielles les plus modernes et de longues années d’expérience dans le domaine de la fabrication électronique. Toutefois, les fabricants de produits électroniques ne sont pas liés à cette solution de MES, mais peuvent connecter des équipements ASM via des interfaces ouvertes à n’importe quel autre système MES, ERP ou autre.

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La gamme ASM propose cinq niveaux d’intégration - de la machine en passant par l’intégration horizontale et verticale de processus en ligne, jusqu’au contrôle de l’usine via des solutions MES et la mise en réseau via le cloud de productions localisées dans le monde entier.

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Contact : ASM Assembly Systems Thierry CHARLOT +33(0)6 29 96 67 17 thierry.charlot@asmpt.com www.asm-smt-solutions.com


En route pour la Smart #1 SMT Factory

Ne confiez pas vos résultats de production au hasard CAPABILITES PRODUCTION AUTOMATISATION

Des machines DEK et SIPLACE de classe mondiale Pour des capabilités de production et de process très poussées Peu d’interventions, Aides en ligne, Coûts réduits Outillages et software sophistiqués pour maximiser les performances globales

INTEGRATION PROCESS

Sophistication des process, design et contrôles Systèmes experts intelligents et lignes de production autocorrectrices

LOGISTIQUE MATIERES

Systèmes automatisés de gestion des composants Jamais de rupture de stock grâce à l’intégration du système d’approvisionnement

ASM – LA clé de votre Smart #1 SMT Factory Pour toute information contacter: Thierry Charlot – ASM Assembly Systems SAS – France – Tél. : 06.29.96.67.17

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique -février 2019 - n° 99 - 63


OFFRES Job Tronic’S D’EMPLOI Retrouvez les offres d’emplois et de stages, les demandes d’emplois et de stages de la filière électronique sur www.snese.com/fr/job-tronic-s-emplois-offres-et-demandes-82.html

Offres d’emploi ASTEELFLASH (92) recherche un responsable qualité sites H/F annonce 2019JOBOFFRES0114

ACEA (67) recherche un conducteur de lign H/F annonce 2019JOBOFFRES0108

SELHA (53) recherche un technicien méthodes devis H/F annonce 2019JOBOFFRES0113

ACEA (67) recherche un technicien réparation cartes SAV H/F annonce 2019JOBOFFRES0107

SELHA (53) recherche un technicien méthodes H/F annonce 2019JOBOFFRES0112

TECHNIPART (95) recherche monteur/câbleur dynamique consciencieux H/F annonce 2019JOBOFFRES0106

SELHA (53) recherche un chargé de projet H/F annonce 2019JOBOFFRES0111 SELHA (53) recherche un responsable programmes clients H/F annonce 2019JOBOFFRES0110 AFPA (13) recherche un formateur au métier de «agent de montage et de câblage en électronique H/F annonce 2019JOBOFFRES0109

A2E (70) recherche un responsable production dans le cadre d’un départ à la retraite H/F annonce 2019JOBOFFRES0105 LACROIX ELECTRONICS (49) recherche un ingénieur Méthodes Tests en CDI H/F annonce 2019JOBOFFRES0104

Offre de stage ASTEELFLASH recherche un stagiaire logistique (h/f) annonce 2018STAGEOFFRE09001

un et

SCEL (91) recherche un conducteur de lignes en CDI H/F annonce 2019JOBOFFRES0103 SCEL (91) recherche 2 opérateurs brasage/retouche de cartes électroniques CDD évolutif en CDI H/F annonce 2019JOBOFFRES0102 ASTEEFLASH (67) recrute un concepteur Banc de Test H/F en CDI annonce 2019JOBOFFRES0101 ALTRICS (67) recrute un chargé d’affaires H/F à Rosheim à temps plein annonce 2018JOBOFFRES12002 ALTRICS (67) recrute un technicien méthode H/F à Rosheim à temps plein annonce 2018JOBOFFRES12001

Demande d’emploi RECHERCHE poste de responsable de production a l’etranger annonce 2018JOBDEMANDE07001

OFFRES Invest Tronic’S D’EMPLOI Retrouvez les offres de vente ou d’achat d’entreprise de la filière électronique sur www.snese.com/fr/Invest-Tronic-s-Investisseurs-et-transmission-d-entreprises-83.html

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64 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - février 2019 - n° 99


OFFRESTronic’S Invest D’EMPLOI Demande Invest Tronic’s Recherche partenaires/candidats à la reprise d’une entreprise en redressement judiciaire spécialisée dans le domaine de l’assemblage de cartes électroniques. annonce snzinvest201811001 Fabricant de cartes et systèmes électroniques à vendre cause retraite annonce snzinvest201609001

Ersa ! Systèmes primés et brevetés pour réparations CMS/BGA difficiles.

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OFFRESTronic’S EQUIP D’EMRetrouvez le détail des offres de vente d’équipements de production d’occasion sur www.snese.com/fr/Equip-Tronic-S-193HTML AA ELECTRONIQUE (32) VEND : • 1 AOI de table de marque OMRON modèle VT-RNS-PT • 1 Four CIF modéle VT05 Contact : Jean-Luc LAYBATS Tél.: +33 (0)5 62 28 86 81 annonce 2018equiptronic11001 ESTELEC (67) VEND DES FEEDERS MYDATA Plusieurs feeders MYDATA AGILIS white, yellow, red et black. Contact : Maurice ANDREA Tél. : +33 (0)3 88 82 61 01 annonce 2018equiptronic06002 AIHDAC (41) VEND UN FOUR MISTRAL ET DES MACHINES EUROPLACER Four à refusion MISTRAL, machine de report CMS Europlacer, machine de sérigraphie Europlacer Speedprint, micro terminal Europlacer. Contact : Carine KRAFFT Tél. : +33 (0)2 54 79 06 70 annonce 2018equiptronic06001

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique -février 2019 - n° 99 - 65


A LIRE Bibliothèque REPAREZ VOUSMEME VOS APPAREILS ELECTRONIQUES !

2e édition - parution : novembre 2018 Auteur : Jean Boyer Ce livre s’adresse aux passionnés d’électronique, comme à ceux qui souhaitent donner une deuxième vie à leurs appareils électroniques. Car réparer soimême, c’est aussi économique, écologique et valorisant !

LE MODELE TESLA Du toyotisme au teslisme : la disruption d’Elon Musk Parution : novembre 2018 Auteur : Michel Valentin Début du XXe siècle, le fordisme révolutionne l’industrie avec des gains de productivité inédits. Soixante ans plus tard, le toyotisme développe les principes de l’excellence opérationnelle, synonymes de qualité et de réactivité. Année 2010 : Elon Musk bouleverse les codes en inventant un système d’organisation novateur et disruptif pour Tesla, son entreprise emblématique.

MAINTENANCE – 4e EDITION (novembre 2018)

Auteurs : François Monchy, Claude Kojchen Les systèmes analogiques, souvent associés à des traitements numériques, sont encore largement répandus et indispensables, notamment dans l’industrie : capteurs, circuits d’instrumentation, filtres, circuits intégrés, actionneurs, convertisseurs… 66 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - février 2019 - n° 99

Abondamment illustré et fourmillant de conseils pratiques, cet ouvrage est destiné à la réparation des principaux appareils électroniques, téléviseurs, ordinateurs, consoles de jeux, Smartphones, appareils photo, chaînes hi-fi, vidéoprojecteurs... Pour chaque type d’appareil, il fournit des méthodes infaillibles pour diagnostiquer et réparer les pannes les plus fréquentes. Nourri par la très grande expérience de son auteur, ce livre

s’inscrit totalement dans la mouvance Do It Yourself : réparons pour éviter le gaspillage, épargner la planète et rendre l’utilisateur autonome et responsable.

Un modèle qui peut s’observer aujourd’hui comme la référence du 4e âge de l’industrie…

Décryptages approfondis, analyses sans concession, visites sur le terrain et témoignages de leader industriels composent ce livre qui donnera à chacun (dirigeants d’entreprise, décideurs économiques ou politiques…) la possibilité de comprendre et de s’approprier les principes du Teslisme, et de réfléchir à la mise en place des organisations du futur.

Cet ouvrage présente le « teslisme » en expliquant comment les 7 principes fondamentaux peuvent répondre aux questions essentielles que se posent les entreprises d’aujourd’hui. Quelle stratégie adopter ? Avec quel modèle opérationnel, système de management et organisation ? Où trouver des relais de croissance dans un monde où la notion même de secteur n’a plus de sens ? Comment attirer et retenir les talents ? Comment le teslisme est-il actuellement transposé au sein d’autres organisations ?

Cet ouvrage rassemble toutes les connaissances fondamentales et les données techniques utiles sur les éléments d’un équipement électronique analogique. Outil de travail indispensable des ingénieurs et techniciens en électronique, il sera aussi une référence utile aux étudiants du domaine. Editions Dunod, collection « Technique et ingénierie » Prix : 49 € - E-book : 38,99 €

Editions Eyrolles Prix : 32 €

Editions Dunod, Hors collection Prix : 19,00 € - E-book : 13,99 €


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Gilles Figueira +33 1 40 10 69 37 gfigueira@fenwick.fr


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